Sai: taker Vol.3 - Actualité manga

Sai: taker Vol.3 : Critiques

Sai:Taker - Futari no Artemis

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Avril 2014

Après trois volumes, l'heure est venue pour Sai:taker, le spin-off à tendance humoristique de Re:birth, de tirer sa révérence, avec une conclusion... que l'on cherche encore.

A l'académie, chaque club se prépare pour le festival des assoces, et du côté du bureau des élèves numéro, même si on n'est pas reconnu par la direction, on est bien décidé à faire quelque chose aussi. Et pour cette chère Reili, tout commence évidemment par aller observer ce que va faire le conseil des élèves officiel de Yuma ! Le prétexte est donc tout trouvé pour aller s'incruster chez Kyôya et Yuma, mais une fois sur place la situation dégénère encore plus que prévu : même si Yuma essaie d'accueillir à peu près correctement Reili et les autres en leur préparant à manger, les choses tournent rapidement en une avalanche de fan-service où les deux principales concernées rivalisent de pouffitude pour chauffer Kyôya. On ne sait pas trop comment on en arrive à ça, tout au plus se dit-on que ce n'est guère qu'une scène fan-service de plus... Et si les formes de Reili et Yuma ainsi que les relents shôjo-ai raviront de façon basique les amateurs, bon dieu, que tout ceci est mal amené, en plus d'offrir des répliques d'une idiotie sans nom (Yuma qui veut faire bander Kyôya alors qu'ile st sous sa forme de fille, bien joué).

La suite du tome n'est guère plus intéressante, malgré quelques idées sympathiques, à commencer par le focus sur les sentiments naissants de Mako pour Kyôya, et surtout par l'arrivée d'un ennemi issu de l'organisation terroriste Taurus bien décidé à voler toutes les vies en stock à l'école.
Le premier point apporte quelques petites choses sympathiques, comme l'incompréhension de Mako face à ses propres sentiments, son côté plus féminin qui se dévoile, et les petites crises de jalousie de Reili... mais ça s'arrête là.
Quant au deuxième point, qui anime toute la fin de la série, il donne lieu à un combat final qui aurait pu être sympathique s'il avait été mieux orchestré. A la place, on se retrouve avec une succession de grosses facilités (la méchante qui perd son carnet de notes, allons bon...) nous amenant vite fait jusqu'à un affrontement sans intérêt, où les facilités cèdent carrément la place aux incohérences (les vies de Kyôya baissent étonnamment peu vite quand il est en garçon, il ignore ce qu'est Taurus alors que c'est de leur faute s'il a été transformé au début de la série, les renforts arrivent après la bataille, personne ne surveillait le bâtiment où sont gardées les vies alors que c'est le bâtiment le plus important, ce bâtiment est d'ailleurs censé être secret mais les ennemis le connaissent sans problème...).
Mais le principal problème, c'est surtout que tout ceci ne conclut rien du tout ! Hormis l'acceptation du club de Reili par l'école et par Kyôya, Lim Dall Young laisse tout le reste en plan. Le problème de changement de sexe de Kyôya n'est pas résolu, le focus sur les sentiments de Mako n'aboutit sur rien, cette dernière ainsi que Yuma et tant d'autres ne servent à rien dans le final, le festival des assoces passe à la trappe, le personnage de Kyôka a finalement disparu de la circulation après le premier chapitre de la série... Cerise sur le gâteau, Lim Dall Young semble se foutre ouvertement de ses lecteurs dans sa postface, mais est-ce qu'on s'en étonnera vraiment ? Après tout, c'est loin d'être la première fois qu'il vendange l'une de ses séries...

Sai:taker se termine donc de la pire des manières, puisque rien n'est conclu. Seules les frasques de Reili et quelques notes d'humour et de fan-service sauvent un petit peu la face de cette série qui n'a rien raconté.


 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs