Sacrée mamie (une) Vol.9 - Actualité manga
Sacrée mamie (une) Vol.9 - Manga

Sacrée mamie (une) Vol.9 : Critiques

Gabai - Saga no Gabai Baachan

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Janvier 2011

Comme autant de bonnes surprises et de trésors d’émotions, on attend chaque tome de cette série avec impatience et délectation. Celui-ci ne fait pas exception à la règle, bien au contraire ! Dans le précédent volume, on avait quelque peu peur de la répétition mais si, au final, les thèmes sont tous approchants les uns des autres, l’auteur sait varier les subtilités avec délicatesse et pertinence. La seule constante concerne les visites de la mère d’Akihiro à Saga, mais dans ces moments-là la force et la justesse des sentiments exprimés renversent toute critique. Là encore, la partie qui se concentrera d’avantage sur le lien de parenté entre ces deux personnages touchants est d’une grande fraicheur. Hideko réunit fièrement, grâce à son travail, de quoi voir son fils de temps à autre. Cette fois-ci, elle peut même réussir à poser des jours de congés, ce qui l’avait empêché de venir la fois précédente. Le problème ? Sa gentillesse, puisque la santé du fils d’une de ses voisines est au plus mal sans que sa mère ne puisse payer les soins. Alors Hideko, aussi généreuse que sa mère et son propre fils, se départira du maigre pactole amassé et renoncera à voir Akihiro ... Jusqu’à ce que l’auteur nous étonne encore une fois sur la force de la solidarité, de la compréhension et de l’amitié qui peut unir les hommes et les rendre unique. Certains passages seront alors très émouvants, notamment lorsqu’Hideko verse quelques larmes ou quand elle déclame à son fils l’amour qu’elle lui porte. Une fois n’est pas coutume, ce ne sont pas les réactions d’Akihiro que l’on suivra mais celle de sa maman ! Un très beau tour de main, particulièrement touchant en quelques pages seulement.

Les autres nouvelles sont, comme d’habitude, source d’apprentissage et de mise en avant de valeurs simples mais pourtant primordiales à inculquer à un enfant. Notamment, là encore, la solidarité que les gens de la campagne peuvent appréhender sans mal comparé à la prétendue rudesse de la grande ville, les notions d’amitié spontanée et d’attachement derrière lequel se cache un certain sens, des représentations importantes, surtout pour de jeunes enfants. Le tout avec un soupçon de sentiments plus légers grâce à une nouvelle voisine de classe pour Akihiro, une bonne dose d’humour dans la dernière histoire mais également celle du démarcheur qui revient sans cesse à la charge d’une maison pauvre qui n’a rien à lui offrir. Enfin, Akihiro progressera encore d’avantage, avec de nouveaux enseignements qu’il met d’ailleurs aussitôt en pratique, puisqu’il se fait déclarer maître et prend une sorte de disciple sous son aile. Amusante, cette parenthèse permet au jeune garçon de remettre en pratique tout ce que sa mamie lui aura appris. Histoire de voir s’il a bien assimilé, pour chaque situation, ce qu’il convient d’adopter comme attitude lorsqu’on est pauvre mais fier de l’être. Bref, un excellent volume qui renoue avec les débuts de la série et dans lequel on croit retrouver la fraicheur et la candeur des premières pages. Une sacrée mamie, c’est encore seulement deux tomes et on sait bien qu’elle nous manquera, ainsi que son petit-fils au regard si franc et expressif.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs