Sablier (le) Vol.5 : Critiques

Quelques mois passent, et An attend toujours que Daigo ait remis de l'ordre dans ses sentiments et lui téléphone. Et finalement, suite à l'insistance de l'une de ses amies, c'est An qui se retrouve à appeler Daigo... Pendant ce temps, Shiika continue ses avances auprès de Daigo, mais souffre de plus en plus d'être toujours repoussée. Tout ce petit monde, ainsi que Fuji, se retrouve à Shimane. Les relations entre Shiika, An et Daigo sont de plus en plus tendues, avant qu'An ne prenne une bien cruelle décision...
Difficile d'en dire plus sans dévoiler ce qui est l'évènement le plus important de ce volume, et qui se produit en milieu de volume. Tout ce que l'on peut dire, c'est que, comme dans les volumes précédents, Hinako Ashihara travaille toujours avec beaucoup de sensibilité les sentiments de ses personnages, surtout quand ils sont en proie au doute. Les protagonistes continuent de gagner en maturité, et le message que nous offre ici la mangaka est on ne peut plus vrai: même si le temps passe, on ne peut oublier facilement les joies et les douleurs du temps passé, et il faut apprendre à vivre avec elles pour aller de l'avant.
L'intrigue, basée sur des histoires d'amour, est finalement assez classique, mais le traitement qu'en fait Ashihara, en faisant évoluer ses protagonistes dans le temps avec sensibilité et réalisme, est excellent. Et la lecture n'en est que plus subtile et touchante.

En fin de volume, Kana nous offre un petit document de quatre pages sur le magazine Betsucomi, où a été prépublié le Sablier. Plutôt intéressant bien que court.