Sablier (le) Vol.4 - Actualité manga

Sablier (le) Vol.4 : Critiques

Sunadokei

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Septembre 2008

Nous refermions le très bon volume précédent sur l'annonce de la fugue de Fuji. Cela n'empêche pas An de passer ses vacances d'hiver à Shimane avec Daigo, mais les deux jeunes gens, ainsi que la famille et l'entourage de Fuji, vivent des jours douloureux, en proie à l'inquiétude. En plus de cela, l'hiver rappelle à An le terrible drame survenu quatre ans auparavant. La jeune fille souhaite trouver du réconfort auprès de Daigo, mais entre ces quatre années passées, les longues séparations, les problèmes liés à Fuji et la révélation des sentiments de Shiika, l'harmonie qui unissait le jeune couple semble éclater. Et les choses ne s'arrangent guère lorsque Fuji réapparaît...

Encore un excellent volume pour le shojo de Hinako Ashihara, qui fait à nouveau preuve d'une grande sensibilité pour faire évoluer les sentiments de ses personnages. Tous semblent mûrir dans ce tome. An et Daigo prennent conscience que quelque chose ne va pas dans leur relation, Fuji revient de sa fugue changé, et Shiika a grandi et fait à présent face à ses sentiments. Enfin, avec la rencontre de Haruka, une collègue de travail de Fuji, ce dernier et An semblent prendre conscience qu'ils ne sont pas les seuls à souffrir et qu'ils manquent encore de maturité.

Les tourments du passé sont, eux aussi, toujours présents: Fuji et Shiika sont plus que jamais en proie au doute à cause de leurs liens familiaux, et, comme dit plus haut, An est encore hantée par le souvenir de sa mère. Mais les personnages secondaires ne sont pas en reste à ce sujet, comme nous le montre, l'espace d'un instant, le regard de la grand-mère d'An, rempli de tristesse lorsqu'elle regarde la photo de sa fille.

La mangaka nous offre donc à nouveau un superbe tome, empli de sensibilité, de réalisme et de mélancolie, le tout ancré de manière poétique dans un Japon entre tradition et modernité.

Le Sablier est bien cruel. Le temps qui passe semble avoir raison des promesses, mais n'efface pas la douleur.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs