Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 08 Avril 2020
Conscient qu'elle n'oubliera jamais Shinnosuke, Taki décide de rompre avec Kayo, en toute bienveillance, et en cherchant à l'épauler de son mieux. Face à la distance mise par son ami d'enfance, qui se méprenait totalement sur la situation, la lycéenne prend son courage à deux mains et lui avoue son amour. Les sentiments de Shinnosuke sont donc réciproques, mais comment va-t-il y réagir, lui qui sort pourtant avec Kushida ? Du côté de la Kayo du futur, est-ce là ce qu'elle voulait réellement ?
Kayo et Shinnosuke se sont tournés autour, et se sont embarqués dans des quiproquos un poil frustrant, mais qui permettait par moment d'apporter quelques notes plus complexe à l'intrigue. Néanmoins, Yasuko nous propose ici un volume charnière, suite à la déclaration de Kayo, un important tome qui démarre avec toute une introspection de Shinnosuke, un retour des événements de la série de son point de vue, afin de tout mettre au clair.
Dès lors, il était difficile de ne pas envisager une sacrée progression du scénario. Jouant parfois avec nos nerfs, feintant de lancer de nouveaux désaccords entre les personnages, la mangaka saisit l'opportunité pour développer la relation principale comme il se doit. L'effet est alors très classique, mais il n'en demeure pas moins efficace : Difficile de ne pas ressentir un grand soulagement... et d'apprécier ce que la résolution a à nous offrir. Sur une ambiance purement adolescente, la relation entre Kayo et Shinnosuke prend un jour nouveau, et force est de reconnaître que l'autrice joue efficacement avec cet aspect, au sein du volume.
Mais avant ça, le récit soit passer par de micro conflits, notamment avec Kushida qui sera bien moins fair-play qu'on pouvait le croire... mais de manière compréhensible. Son regard externe est assez intéressant, et met en lumière des défauts assumés du personnage principal, perdu dans ses travers d'adolescence indécise jusqu'à présent. Ainsi, toujours par des éléments classiques, Yasuko montre qu'elle a bien réfléchi à la thématique centrale de son histoire.
Enfin, c'est « l'après » qui a de quoi nous intéresser, dans la dernière étape du volume. Jusqu'ici, la mangaka plantait le lien avec la Kayo du futur très subtilement, mais avec quelques promesses. Les « révélations » sont ainsi données, et sonnent moins surprenante que prévu, mais ont du sens par rapport aux agissements de l'homologue futuriste de Kayo. Voilà qui donne le ton pour les trois tomes finaux, mais on espère que ce rapport présent/avenir sera poussé un tout petit peu plus loin, pour éviter un trop grand classicisme dans ces derniers opus.
Yasuko nous offre ainsi un quatrième tome globalement prenant, toujours simple dans la forme, mais présentant tout de même quelques petites idées intéressantes, et une atmosphère qui fait office de récompense après tant de déboires amoureux un peu simplistes. Maintenant, tout se jouera dans les trois derniers volumes.
Kayo et Shinnosuke se sont tournés autour, et se sont embarqués dans des quiproquos un poil frustrant, mais qui permettait par moment d'apporter quelques notes plus complexe à l'intrigue. Néanmoins, Yasuko nous propose ici un volume charnière, suite à la déclaration de Kayo, un important tome qui démarre avec toute une introspection de Shinnosuke, un retour des événements de la série de son point de vue, afin de tout mettre au clair.
Dès lors, il était difficile de ne pas envisager une sacrée progression du scénario. Jouant parfois avec nos nerfs, feintant de lancer de nouveaux désaccords entre les personnages, la mangaka saisit l'opportunité pour développer la relation principale comme il se doit. L'effet est alors très classique, mais il n'en demeure pas moins efficace : Difficile de ne pas ressentir un grand soulagement... et d'apprécier ce que la résolution a à nous offrir. Sur une ambiance purement adolescente, la relation entre Kayo et Shinnosuke prend un jour nouveau, et force est de reconnaître que l'autrice joue efficacement avec cet aspect, au sein du volume.
Mais avant ça, le récit soit passer par de micro conflits, notamment avec Kushida qui sera bien moins fair-play qu'on pouvait le croire... mais de manière compréhensible. Son regard externe est assez intéressant, et met en lumière des défauts assumés du personnage principal, perdu dans ses travers d'adolescence indécise jusqu'à présent. Ainsi, toujours par des éléments classiques, Yasuko montre qu'elle a bien réfléchi à la thématique centrale de son histoire.
Enfin, c'est « l'après » qui a de quoi nous intéresser, dans la dernière étape du volume. Jusqu'ici, la mangaka plantait le lien avec la Kayo du futur très subtilement, mais avec quelques promesses. Les « révélations » sont ainsi données, et sonnent moins surprenante que prévu, mais ont du sens par rapport aux agissements de l'homologue futuriste de Kayo. Voilà qui donne le ton pour les trois tomes finaux, mais on espère que ce rapport présent/avenir sera poussé un tout petit peu plus loin, pour éviter un trop grand classicisme dans ces derniers opus.
Yasuko nous offre ainsi un quatrième tome globalement prenant, toujours simple dans la forme, mais présentant tout de même quelques petites idées intéressantes, et une atmosphère qui fait office de récompense après tant de déboires amoureux un peu simplistes. Maintenant, tout se jouera dans les trois derniers volumes.