Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Mai 2011

Haru et Miru se sont retrouvées dans un autre monde, désertique, où elles sont devenues les esclaves de Kouya, mercenaire du peuple des Chousas, qui prennent tous Haru pour un garçon.
Un jour, les Chousas croisent la route de la princesse Azus de Wan Wirai, alors que celle-ci est attaquée par des monstres. Au coeur du combat, Kouya se retrouve en difficulté. Haru décide alors d elui venir en aide, mais fini par tomber dans un fleuve, du haut d'une falaise. Tandis que Kouya et les siens partent à sa recherche, notre héroïne se réveille chez des marchands d'esclaves...

Dans ce deuxième volume, Seo Moon Da Mi continue d'enrichir le background de son récit en en présentant quelques particularités du monde où ont été propulsée Haru et Miru. Ici, l'auteur met particulièrement en avant le statut horrible des esclaves, considérés comme de simples marchandise, et condamnés à servir d'objets de combat, quand ce n'est pas d'objets sexuels. Bientôt, Haru se retrouve propulsée, en compagnie d'autres esclaves, dans une arène où elle doit combattre une armée de soldats aguerris. Le combat, particulièrement déséquilibré, consiste en réalité en un grand sacrifice d'esclaves pour les beaux yeux de la princesse Azus... Mais pendant le combat, une vérité éclate sur l'identité de Haru, sur ses pouvoirs qui en font un être bien plus précieux qu'un simple esclave...

En attendant de voir de quoi il en retournera, Haru est également amenée à faire la connaissance de plusieurs nouveaux personnages intrigants, faisant eux-mêmes parties de différentes factions.

Petit à petit, l'auteur continue donc de mettre en place son récit, et si les différents éléments, comme les injustices que subissent les esclaves, sont on ne peut plus classiques pour un récit de ce type, le déroulement s'avère plutôt efficace et parvient à éveiller la curiosité sur certain points, comme ce que représentent les Rukia.

D'un point de vue visuel, le trait de Seo Moon Da Mi montre encore de grosse inégalités, avec des décors basique ou peu présents ou des visages parfois irréguliers, mais le tout progresse petit à petit.

Restant de facture classique, Rure est pour le moment une lecture assez sympathique, qui a néanmoins encore beaucoup à prouver. Espérons que les quelques indices laissant envisager une démarcation plus franche se confirment.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction