Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 28 Octobre 2016
Rudolf Turkey, candidat à la mairie et modèle d'arrogance, semble avoir trouvé un adversaire à sa mesure ne la personne de Benjamin Bear, alias B.B. ! Le jeune requin en politique et ourson de la mafia invite Turkey et ses compagnons sur un paquebot de luxe, pour une petite fête réunissant un peu du gratin de Gond Land. Ca sent bon le coup fourré, mais qu'importe, l'insolent Rudolf se rend tout de même à cette fête... qui se fait vite un peu trop explosive. Les morts fusent, le piège se referme sur Rudolf... Son caractère prétentieux et sûr de lui l'aideront-ils à se sortir de là ? A moins que ce ne soient ces alliés de toujours qui viennent le sauver ? A moins que Turkey ne soit bel et bien le dindon de la farce...
Hiroko Nagakura avait bien préparé l'entrée en scène de Bear précédemment, et comme prévu cet antagoniste anime efficacement les 70 premières pages de ce cinquième tome, via une première véritable confrontation qui ne sera vraisemblablement pas la dernière. Au programme, un peu d'action, un rythme soutenu, une bonne exploitation des plus fidèles compagnons de Rudolf, et surtout un joli duel de valeurs entre les deux hommes.
Après ce début de tome bien rythmé, un bref chapitre vient détendre plus ou moins l'atmosphère. "Plus ou moins", car malgré son ambiance plus paisible, dur dur, par exemple, de ne pas ressentir un peu d'empathie pour cette chère Momoko.
Mais dans Rudolf Turkey, les moments calmes ne durent jamais longtemps, et les épreuves attendant ensuite notre candidat à la mairie de Gond Land pourraient s'avérer encore plus terribles que la menace Benjamin Bear.
Cela commence par le retour dans la vie de Rudolf d'une vieille conquête ambiguë mais bien décidé à remettre la main sur notre héros, enclenchant par la même occasion d'importantes choses dans la relation de Turkey avec sa chère Lapin. Tout en nous présentant enfin un peu plus la façon dont Rudolf est tombé sous le charme de cette femme aussi belle qu'insoumise, Nagakura nous invite aussi à mieux cerner certains aspects de la belle en question... car finalement, que pense-t-elle réellement de Rudolf ?
Et même si un coup dur semble se dessiner sur le plan sentimental pour Rudolf, le pire reste bel et bien à venir dans une fin de tome fracassante, où les révélations arrivent enfin sur celui qui semble tirer les ficelles contre Rudolf, avec à la clé un fort parfum de trahison qui laisse estomaqué.
Porté par la narration limpide et impactante et par les visuels toujours aussi riches, vifs et un brin sexy de Nagakura, Rudolf Turkey s'offre ici un tome particulièrement riche, où les masques tombent enfin et où les coups durs s'enchaînent. La suite promet d'être passionnante, mais il va falloir s'armer de patience avant de pouvoir la découvrir.
Hiroko Nagakura avait bien préparé l'entrée en scène de Bear précédemment, et comme prévu cet antagoniste anime efficacement les 70 premières pages de ce cinquième tome, via une première véritable confrontation qui ne sera vraisemblablement pas la dernière. Au programme, un peu d'action, un rythme soutenu, une bonne exploitation des plus fidèles compagnons de Rudolf, et surtout un joli duel de valeurs entre les deux hommes.
Après ce début de tome bien rythmé, un bref chapitre vient détendre plus ou moins l'atmosphère. "Plus ou moins", car malgré son ambiance plus paisible, dur dur, par exemple, de ne pas ressentir un peu d'empathie pour cette chère Momoko.
Mais dans Rudolf Turkey, les moments calmes ne durent jamais longtemps, et les épreuves attendant ensuite notre candidat à la mairie de Gond Land pourraient s'avérer encore plus terribles que la menace Benjamin Bear.
Cela commence par le retour dans la vie de Rudolf d'une vieille conquête ambiguë mais bien décidé à remettre la main sur notre héros, enclenchant par la même occasion d'importantes choses dans la relation de Turkey avec sa chère Lapin. Tout en nous présentant enfin un peu plus la façon dont Rudolf est tombé sous le charme de cette femme aussi belle qu'insoumise, Nagakura nous invite aussi à mieux cerner certains aspects de la belle en question... car finalement, que pense-t-elle réellement de Rudolf ?
Et même si un coup dur semble se dessiner sur le plan sentimental pour Rudolf, le pire reste bel et bien à venir dans une fin de tome fracassante, où les révélations arrivent enfin sur celui qui semble tirer les ficelles contre Rudolf, avec à la clé un fort parfum de trahison qui laisse estomaqué.
Porté par la narration limpide et impactante et par les visuels toujours aussi riches, vifs et un brin sexy de Nagakura, Rudolf Turkey s'offre ici un tome particulièrement riche, où les masques tombent enfin et où les coups durs s'enchaînent. La suite promet d'être passionnante, mais il va falloir s'armer de patience avant de pouvoir la découvrir.
12/07/2018 