Rozen maiden Vol.6 : Critiques

Un véritable voyage au cœur de l’inconscient, du rêve et des mots du cœur commence. Jun est le héros qui s’adapte, et qui finalement incarne l’excellent représentant du message de l’auteur. Il est observateur et acteur à la fois. Il fait avancer l’intrigue, prend parti au bon moment, et à côté de ça, les disputes ou accrochages sont toujours vécus en tant que simple spectateur. Ce qui a le mérite d’offrir une vision plus globale, et donc objective, de la situation. Mis à part la vie quotidienne de notre petit groupe, ainsi que les apparitions de plus en plus fréquentes de Megumi et sa poupée, l’histoire n’avance pas. C’est le point mort, le silence radio niveau intrigue. Et c’est seulement maintenant que l’on s’en rend compte, tant les cinq premiers tomes étaient fluides et évidents. Ici, les longueurs se font plus évidentes, notamment en première partie de lecture. Après apparaît la septième rozen maiden, ainsi que son lot d’interrogations, et Hina a des états d’âme. De belles réflexions en perspective sur l’existence de ces poupées, leur destinée. Toujours original, et intéressant.

Et si les graphismes sont parfois un peu faibles, le soin apporté aux robes et aux expressions des poupées est tel qu’on ne peut que reconnaître la qualité du travail de Peach pit. Par contre, on ne peut en dire autant de Soleil. Pour le même prix que les autres tomes, seule la couverture est un argument en faveur d’un tel abus. Car l’épaisseur du manga, et donc le temps de lecture, est ici très limitée, les pubs toujours présentes, et la qualité du papier n’est pas à toute épreuve. Au final, un sixième tome qui se lit très rapidement, et donc on retiendra une vague portée morale.