Rozen maiden - Nouvelle édition Vol.7 : Critiques The seventh doll - Kirakishô

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 12 Juillet 2013

La rose vierge, 7ème Rozen Maiden bien différente des autres poupées, est apparue et a pris dans ses filets Hina Ichigo. Petit à petit, elle referme son emprise autour de ses soeurs et de leurs maîtres... Quel est son objectif exact ? Là est toute la question... une question qui restera sans réponse à la fin de ce septième et dernier tome. Et ce n'est pas la seule, puisque les Peach-Pit s'appliquent ici à amener de nouvelles interrogations en toute fin de série, au moment même où elles auraient dû apporter toutes les réponses. Quelle sera l'issue du jeu d'Alice ? Qu'adviendra-t-il de Jun, Shinku, Suiseiseki et les autres face à la rose vierge ? Aucune réponse... Il y a de quoi être frustré et déçu, d'autant que certaines poupées, en tête Suigintô, sont finalement trop vite passées en revue. On attendait plus de cette poupée en particulier, on a eu quelques focus sur elle précédemment, mais au final on n'a rien de bien concret et profond à son égard.

Il y a toutefois quelques satisfactions dans cette conclusion qui n'en est pas une : l'évolution de Jun, qui a tendance à se concrétiser, notamment dès qu'apparaît Mitsu, la maîtresse de Kanaria, qui va le pousser à prendre conscience que lui aussi a des qualités, et à assumer un peu plus sa passion pour la confection de vêtements. Au bout du compte, le jeune garçon a repris confiance en lui, et son avenir scolaire se rouvre enfin. Désormais, à lui d'avancer sur ce chemin.
Et tout cela n'aurait jamais eu lieu sans la présence des Rozen Maiden, ces poupées qui ont décidément changé sa vie en profondeur sans qu'il ne s'en rende forcément compte tout de suite. Le rapport entre humains et Rozen Maiden en ressort alors grandi, puis ce sont les sentiments proprement humains de ces petites poupées qui sont embellis. Car si elles sont obligées de se battre, cela ne les empêche pas de s'aimer, et si combat il y a, cela leur permet aussi de ressentir pleinement cette vie qui leur a été accordée par leur créateur.

Il y a donc de jolies choses dans ce dernier tome, autour de la condition des poupées, de leur humanité, et de l'évolution de Jun. Il est simplement dommage que l'objectif de la 7ème Rozen Maiden ne soit pas plus clair, et que la conclusion soit si ouverte, ne répondant pas à des questions essentielles, laissant le lecteur frustré de ne pas connaître le dénouement du jeu d'alice. Qui sait, peut-être que la saison 2, sorte de suite se passant quelques années plus tard, répondra à nos attentes ?

Côté édition, dommage qu'il y ait toujours des fautes et des tournures de phrases bizarres. Par contre, on appréciera beaucoup la petite galerie d'illustrations en couleur en fin de tome.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs