The Royal Doll Orchestra Vol.4 : Critiques

Guignol Kyutei Gakudan

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 19 Janvier 2011

En fuite, Rutile et sa troupe de joyeux drilles échappent à la Reine tant bien que mal, se cachant dans un village que Kohaku connait bien. D’ailleurs, la première partie de ce tome va se concentrer sur lui, après avoir dévoilé Gwindel et Eles, c’est au tour des deux derniers. Le voyou aux cheveux d’ébène nous livre donc un peu de son passé, dans une moindre mesure puisque le mystère lui colle à la peau comme un habit parfaitement ajusté. Mais ensuite, il n’est plus question de trainasser et c’est avec célérité que nos compagnons vont se rendre entre les griffes du Sénat, là où le duc Rhodonite semblant avoir ses entrées. Est-ce un moyen d’en savoir plus, ou bien la rumeur selon laquelle l’oratorio noir ayant le pouvoir de priver la Reine de ses pouvoirs serait entre leurs mains est-elle fondée ? A nos héros de le découvrir, avec toute la prudence que cette tâche demande. Tout comme il leur faudra appréhender la folie de la Reine, la rébellion qui gronde contre elle et sa cruauté croissante. Derrière ce visage de poupée tueuse, Cordié est-elle encore en vie ?

Mais ce qui rend ce quatrième tome si bon, au-delà des révélations sans plans compliqués et alambiqués comme c’était le cas avec Gwindel et sa pseudo-trahison dans le tome trois, c’est Rutile. Le chanteur d’exception va enfin s’ouvrir un peu, se voir étaler le cœur disséqué sur une table d’opération. Ses liens avec Berthié, avec sa sœur la Reine, ce que cette dernière est en train de devenir, le chemin qu’il a dû traverser pour en arriver là ... Passionnant Rutile, bien trop transparent jusque-là, dont on ne connait même pas le sexe exact. Son lien avec Berthié pourra donner lieu à de superbes échanges, et c’est véritablement ce tome quatre qui lance des promesses et permet à la série de décoller légèrement, prouvant enfin le potentiel qui l’habite. De plus, un drame nous attend sur les dernières pages et c’est avec une impatience non retenue qu’on ne peut qu’attendre le tome suivant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs