Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 02 Novembre 2010
Dans un premier chapitre, l’auteur nous permettra de conclure la partie du couvent et de tirer un trait sur l’Oratorio Noir pour le moment … sauf que le tout est bien cacophonique. On a l’habitude du n’importe quoi et de l’incompréhensible dans certains passages des œuvres de Kaori Yuki, mais là il sera difficile de se replonger rapidement dans la fin de ce passage. Les noms fusent, les rôles et les explications également pendant que le lecteur reste pantois devant tant d’informations en si peu de temps, de retournements de situations. On en attendait pas autant, et on aurait sans doute préféré un rythme bien plus calme pour ce premier chapitre du troisième tome, qui nous bouscule dès le départ plus que nécessaire. D’autant plus que l’on ne s’attache pas du tout à Carnellian en si peu de temps, alors que d’ordinaire la mangaka prend bien soin de nous faire apprécier d’une manière ou d’une autre tous ceux qui incarnent un rôle important à un moment ou à un autre …
La seconde partie du manga est beaucoup plus claire et mieux traitée. Il s’agit pour Rutile de se rendre à la demeure de Rhodonite pour en savoir plus sur l’affaire qu’il vient de découvrir. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il y croise Spinelle déguisée en Rubis, la nouvelle fiancée de l’affreux duc de Rhodonite qui s’amuse comme il le peut avec les guignols. Il faudra alors sauver Spinelle, puis Rutile. Mais ce passage, qui permet à peine d’avancer un peu dans l’intrigue principale, est surtout utile pour Gwindel. C’est le passé d’un premier personnage que l’on découvre avec plaisir. Comme prévu, les souvenirs sont noirs et dépourvus de joie ou d’espoir tandis que le résultat est un être sans foi et vide. Heureusement, Gwindel se retrouve légèrement plus nuancé que prévu, même si les retournements de situations sont bien pratiques pour mener à sa guise une narration … Bref, the royal doll orchesra s’impose comme un Kaori Yuki bien en deçà de ce qu’on lui connait … Les difficultés de compréhensions étant de plus toujours là.