Rokudenashi Blues Vol.10 - Manga

Rokudenashi Blues Vol.10 : Critiques

Rokudenashi Blues

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Avril 2024

Le duel entre Maeda et Onizuka met un terme au conflit entre les quartiers de Kichijôji et Shibuya. Face au leader de Teiken, Onizuka semble inépuisable tant il ne laisse paraître aucune douleur. Du moins... à première vue. Quand Maeda découvre la supercherie, sa contre-attaque est immédiate.

L'arc de la guerre entre Kichijôji et Shibuya a beau être assez longuet pour ce qu'il dépeint, il n'en reste pas moins prenant au possible, et l'acte final de cette partie scénaristique confirme tout le talent de Masanori Morita pour enrichir l'intensité des caïds du lycée Teiken. L'affrontement entre Maeda et Onizuka n'est pas seulement haletant, il parvient aussi à sublimer l'ensemble de l'arc en abordant plus frontalement les valeurs de Teiken face au despotisme d'Onizuka, un personnage plus sensible qu'il n'y paraît et dont la finalité est particulièrement satisfaisante. À ce stade du récit, on pourrait même envisager un retour du gang de Shibuya sous de meilleurs hospices. À voir ce que la suite de Rokudenashi Blues nous réservera.

Dans un second temps, l'ouvrage ne repart pas dans différentes saynètes autour des gaillards de Teiken. Morita poursuit sur cette lancée, plutôt mature, pour aborder de nouveau l'attendrissante Mafuyu, son passé de bosozoku, et ses sentiments pour Harada. Une histoire qui prend de l'ampleur au fil des pages et qui vient briller de différentes manières, autant par la fougue de Maeda que par la mélancolique touchante que dégage Mafuyu, avec en prime une résolution d'une part de son arc de personnage.

C'est aussi un changement d'ère qui se joue sous nos yeux, puisque le chapitre sur Mafuyu correspond aussi à un changement d'année scolaire, ce qui vaut d'ailleurs un bien joli moment pour Wajima. L'auteur en profite pour apporter du renouveau à travers un nouvel arc centré sur de nouveaux élèves de secondes qui joueront les alliées ou ennemis de Maeda, "chef" de l'établissement, et ont en commun une fougue qui vient traduire l'impulsivité de la jeunesse face à Maeda et ses comparses qui font office de vétérans. Idée classique, mais particulièrement bien exprimée dans ces quelques chapitres qui voient la galerie de personnages de l'œuvre s'étendre, et un conflit aux enjeux moraux nouveaux débuter. Certes, on est loin de l'intensité de la rixe avec le groupe d'Onizuka, mais ce nouvel arc nous entraîne sans mal !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs