Roi des ronces - Edition Couleurs Vol.6 : Critiques

Les terribles évènements du jour où les malades sont rentré dans leurs capsules se révèlent enfin aux yeux des derniers survivants du centre. Alors que Marco retrouve par écrans interposés Zeus, son grand rival qui semble tirer les ficelles, Katsumi découvre, grâce aux enregistrements de cette terrible journée, une terrible vérité qu'elle devra appréhender...
Soudain, les attaques de monstres reprennent !

Les révélations du tome précédent et du début de ce dernier ont amené un grand nombre d'éclaircissements quant à l'origine des monstres et leur rapport au virus Medusa. Pour autant, d'autres questions encore plus palpitantes ont été soulevées au passage. Mais l'heure n'est pas à la réflexion pour les derniers rescapés qui doivent fuir de nouvelles créatures. Cependant, avant de se faire rattraper par les bestioles, il ne faudrait pas oublier non plus le virus lui-même... L'un de nos héros devra l'appréhender à ses dépens ! Ses dernières minutes étant comptées, reste-t-il un espoir grâce aux récentes explications ? De par ses nouvelles considérations psychologiques, la série nous entraîne vers de nouvelles perspectives de rebondissements, pour une intensité narrative toujours plus prenante !

Le manga semble rentrer dans sa grande conclusion, précipitant sur le devant de la scène ses deux héros principaux. Pour Marco, il est temps d'affronter son adversaire de toujours, quitte à se jeter dans la gueule du loup ! Quant à Katsumi, troublée par les dernières images de la cassette de surveillance, elle cherchera à en savoir encore d'avantage sur les lieux, à la recherche d'une réponse qui pourrait bien bouleverser son destin... Les thématiques catastrophiques se mêlent à des considérations beaucoup plus introspectives, et le tout nous emporte vers un final des plus grandioses.

Oui mais... le verra-t-on un jour ce final, du moins autrement que dans sa version en noir et blanc ? Devant le manque de succès de cette édition couleur, la parution de ses deux derniers volumes semble plus que compromise... On note déjà du relâchement proche de la résignation dans ce sixième volume, où la coloration, manquant de soin, surcharge parfois le trait d'Iwahara en lui faisant perdre de sa superbe. Les fans et les impatients feraient mieux de se tourner autant que possible vers l'édition classique pour découvrir le fabuleux fin mot de l'histoire.