Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 12 Avril 2016

Parmi les apprentis, Ryôko Kanzaki est sans doute la plus sérieuse, la plus appliquée, voire peut-être la plus déterminée à réussir sa formation. Ou, en tout cas, elle l'était. Car au retour de la Golden Week, courte période de vacances au bout de laquelle nombre d'apprentis choisissent de laisser tomber, c'est bien elle qui manque à l'appel. En l'espace de quelques jours, que lui est-il arrivé, à elle qui était si sûre d'elle et si volontaire ? Sa binôme Hirose ne pouvant pas ressortir de la caserne puisqu'elle a déjà rendu son bon de sortie, elle demande à Ikki, Inui, Ishida et Yoshinaga d'aller retrouver Kanzaki... Les apprentis perdront-ils l'une des leurs ?

La réponse à cette question ne surprend pas, mais cela n'empêche pas Satoshi Fujiwara, au fil de ce septième volume, d'offrir un portrait assez fort de Kanzaki, jeune fille habituellement forte et sérieuse, et que l'on découvre désormais sous un tout autre jour, plus faible et désemparée. On découvre ici les raisons de sa motivation, la manière dont elle a soudainement perdu cette volonté, et tout cela trouve ses origines dans sa relation avec un père soldat dont elle a toujours été fière... La relation père-fille est plutôt joliment croquée sans en faire trop, et tout ce passage de recherche de Kanzaki et de découverte de ses tourments, bien qu'un peu longs, parvient rendre le personnage plus nuancé et plus humain. En toile de fond, le mangaka peut aussi en profiter pour évoquer certaines réalités pas toujours joyeuses sur les choix de carrière, sur les ambitions qui peuvent être vite brisées dans l'armée, ou sur la "place" que l'univers des rangers accorde aux wac...

Une nouvelle fois, malgré un certain classicisme dans le déroulement, la série parvient assez efficacement à nous immerger dans différentes facettes des FJA et à s'intéresser aux personnes se cachant derrière ces apprentis.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction