Rinne Vol.9 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 09 Avril 2013

Est-ce la nostalgie, l’envie de revisiter certaines grandes mécaniques, qui poussent certains auteurs à recréer leurs grands succès et à les adapter à un nouveau concept ? Ou juste de la paresse ? On se le demande en lisant ce tome de Rinne. Ce volume en particulier donne l’impression d’un immense clin d’œil à Ranma ½ et Urusei Yatsura. De la patinoire à la pièce de théâtre, en passant par le restaurant et la jeune fille diabolique, et sans oublier la vengeance d’un être emprisonné depuis très longtemps (et un petit clin d’œil « panda » aussi soi-dit en passant), difficile pour le ou la fan de la mangaka de passer à côté.

Pourtant, la sauce prend, et on ne s’en rend pas vraiment compte à la lecture. Pire, on replonge dedans avec plaisir, et on se dit que c’est toujours aussi bien et distrayant qu’avant, et parfois même touchant (la petite fille de la patinoire). Après tout, on rencontre beaucoup de morts dans cette série, des gens avec des regrets et dont c’est la dernière fois qu’ils revoient les êtres qui leur sont chers. Il y a de quoi faire une série versant terriblement dans le pathos avec ce thème, mais fort heureusement, comme à son habitude, R. Takahashi esquive tous les écueils et garde ce même dynamisme dans chacune de ses histoires.

Rinne n’est pas une série qui révolutionne le genre, loin de là, et R. Takahashi ne prend pas vraiment de risques avec ce récit dans sa grande tradition. Elle nous sert la même recette que dans ses précédentes séries, avec quelques petits twists et remaniements, et on n’y voit que du feu, et on en redemande. La marque des très grands auteurs, quelque part. Idéal pour s’initier au monde de la mangaka pour les néophytes dans tous les cas, et une excellente série pour les fans déjà conquis à sa cause.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
15 20
Note de la rédaction