Rinne Vol.6 - Actualité manga
Rinne Vol.6 - Manga

Rinne Vol.6 : Critiques

Kyoukai no Rinne

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Mars 2012

C'est la crise, ma bonne dame, c'est la crise... Même pour les personnages de manga, comme Rinne, le héros de... Rinne (décidément, c'est la crise même pour les titres), vient sans cesse nous le rappeler. Heureusement, c'est fait avec humour et une énorme dose de dérision, pour changer. Pire, on n'imaginait pas possible de créer autant de situations absurdes et de pouvoirs farfelu autour du thème de l'argent. C'est... impressionnant. Et hilarant.
Néanmoins, l'argent reste du souci, et on penserait bien de temps en temps à passer de l'autre côté, et espérer une vie meilleure... Quoique, les esprits n'ont pas la vie facile, il est vrai, avec tous les remords qui empêchent de monter au ciel et qui créent bien des ennuis aux vivants... Avec humour, bien sûr. Pourtant, ça peut être amusant de se faire exorciser par un humain officiant comme shinigami et endetté jusqu'au cou à cause d'un père sans le moindre scrupule mais qui nous fait éclater de rire à chaque fois qu'il apparaît. Il n'a d'ailleurs pas son pareil pour charmer les filles, avec son sourire colgate et sa classe en toute circonstances. Enfin, quand on voit le niveau de bêtises de certaines, on se dit qu'il n'a pas la tâche trop difficile. Mais c'est aussi pour ça qu'on les adore, ces braves types et ces filles et femmes adorables qui hantent les pages du manga de R. Takahashi.

Le pauvre Tsubasa, par exemple, tellement épris de Sakura qu'il en vient à se tourner vers les forces du mal, un peu contre son gré il est vrai, et utiliser ses pouvoirs d'exorciste pour maudire le malheureux Rinne, qui en a déjà bien bavé. En même temps, quand un diable en smoking vient nous donner un livre qui permet de libérer la malédiction d'une pierre, il ne faut pas s'attendre à autre chose... Quoi ? Il faut donner son âme en échange ?! Les diables de nos jours, je vous jure, il n'y a pas de petits profits... Heureusement, l'horizon du pauvre Rinne s'annonce un peu meilleur vers la fin de notre lecture, grâce à un cadeau de sa grand-mère, et qui est amené avec beaucoup d'inventivité et une pointe d'action, comme toujours.
Bref, Rinne, c'est toujours aussi bien, toujours aussi surprenant et imaginatif, et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Finalement, après avoir refermé le volume, on se dit que ce monde qui nous permet de lire des oeuvres divertissantes et attachantes d'un tel niveau n'est si mal, au final. Il faut juste savoir en profiter et regarder les choses du bon côté. Allez, c'est décidé, je vais encore m'y attarder un moment. Plutôt que de rêver d'un monde meilleur, pourquoi ne pas rendre celui dans lequel nous vivons simplement plus beau ? Et on gagnerait beaucoup à prendre exemple sur l'aspect décontracté et loufoque qui règne dans Rinne, définitivement. Ou pas, c'est vous qui voyez.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs