Rinne Vol.5 - Actualité manga
Rinne Vol.5 - Manga

Rinne Vol.5 : Critiques

Kyoukai no Rinne

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Mars 2012

Il faut se rendre à l'évidence. Certains auteurs sont insubmersibles et à l'épreuve du temps. Peu importe le nombre de fois où ils vont nous resservir les mêmes situations, le même humour absurde, le même type de personnages qu'on a déjà pu voir dans leurs précédentes séries. Les fans s'en apercevront, certes, mais ils applaudiront des deux mains et en redemanderont. Sont-ils idiots ? Peut-être. L'auteur est-il un sorcier ? Qui sait. Ou plus simplement, quand un auteur a atteint le summum de son art, comment pourrait-il aller plus haut ? Voilà un peu le sentiment ressenti à la lecture de ce tome de Rinne, l'oeuvre en cours de l'infatigable Rumiko Takahashi.

Avec Rinne, et particulièrement dans ce tome, l'auteure de Urusei Yatsura renoue totalement avec les bases qui ont façonné le succès de sa première série. Et elle n'est jamais aussi forte que quand il s'agit de mettre à profit des évènements un peu ou complètement surnaturels et de les mettre en scène de façon humoristique. Et quand elle ajoute du quiproquo amoureux, tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à un nouveau hit. Quel plaisir de voir Ageha mettre du piment dans la relation entre Rinne et Sakura par sa candeur et son innocence ! Quel plaisir de retrouver un digne remplaçant à Ryoga de Ranma 1/2 en la personne de Tsubasa ! Quel bonheur de revenir à des histoires plus courtes et auto-conclusives, tout en profitant d'une évolution de la situation sur le long terme malgré tout au niveau des personnages, soit le must du must ! Et que dire sur l'inventivité des aventures... Et leur chute qui nous font mourir de rire, comme celle avec la saucisse dévoreuse d'âmes...
Alors certes, il faut aimer les situations un peu absurdes, les personnages parfois complètement à côté de la plaque et déjanté, l'humour très visuel... Mais qui peut totalement rester insensible au dynamisme et au graphisme de l'ensemble, et ne pas se laisser emporter par la douce folie ambiante, ainsi que par la sensibilité et la sincérité de certaines scènes ?
Inu Yasha fût une déception à cause du ton trop sérieux et de l'étalement infini de l'intrigue. Rinne vient balayer cette période, pas totalement inintéressante mais mal exploitée, d'un revers de la main, et nous confirme que R. Takahashi n'a pas fini de nous faire rire et de nous enchanter pour encore de nombreuses années.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs