Rinne Vol.4 - Actualité manga
Rinne Vol.4 - Manga

Rinne Vol.4 : Critiques

Kyoukai no Rinne

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Octobre 2011

Après deux premiers tomes en demi-teinte parce que l'ambiance était un peu trop sérieuse, un troisième tome qui remontait le niveau mais n'achevait pas de convaincre tout à fait (à l'exception de quelques moments forts), ce quatrième tome annonce un grand retour en force ! Enfin, on retrouve du grand Rumiko Takahashi ! Enfin, on retrouve des personnages stupides, méchants, malhonnêtes, égoïstes, et bien d'autres défauts, mais auxquels il est impossible d'en vouloir ! Enfin, on retrouve des objets sortis de nulle part, des situations tarabiscotées plein d'humour... Décidément, ça fait plaisir. On en verserait une larme (de joie, bien sûr), après un Inu-Yasha qui se prenait beaucoup trop au sérieux et manquait un peu de la personnalité et de l'ambiance survoltée qui fait la force de l'auteure.

Le mystère qui entourait la pauvreté de Rinne est maintenant éclairci. Son père est en fait un sacré salopard, qui n'hésite pas à lui refiler toutes les dettes qu'il accumule à gauche à droite, en se moquant complètement du bien-être de son fils. Aaah, les parents complètement allumés et négligents, qui ont fait la force de Ranma 1/2... Mais je m'égare. Cependant, ce n'est pas tout : Son père est également le patron de la Damashigami Company, qui entraîne la mort d'humains uniquement pour augmenter leurs quotas, et pas parce que leur heure est venue. Et il souhaite que son fils prenne place à ses côtés à la tête de la compagnie, de gré ou de force. En langage de la mangaka, cela veut bien sûr dire "de force", parce que Rinne a bien sûr des principes éthiques quant à sa fonction, et surtout, il déteste cordialement son père.
Le combat qui s'en suit est mémorable, tellement la fourberie du père semble sans limites (Imaginez, alors que Rinne était tout petit, il lui piquait déjà sa tirelire !). Et tout ça avec un grand sourire sur le visage, comme s'il jouait avec son fils adoré et qu'il ne lui voulait que du bien. Son visage semble tellement angélique qu'on lui donnerait le bon Dieu sans confession, comme on dit chez nous. Un fourbe, on vous dit. On a beau chercher, il n'y a que R. Takahashi pour parvenir à transformer un type à la personnalité complètement pourrie en un être drôle et plein de surprises. Décidément, la mangaka excelle dans la comédie pure et sans limite de budget au niveau crédibilité de l'univers.

En résumé, ce tome nous rassure grandement sur la série, jusqu'ici sympathique, mais qui pourrait s'inscrire carrément à partir de maintenant dans la lignée des grands titres de la mangaka si elle parvient à conserver ce même dynamisme et cette même verve enthousiaste autour des questions d'argent et des esprits (un mélange complètement barré et aux multiples possibilités). Mais on ne se fait pas trop de soucis, car la fin du tome nous convie à l'apparition de la fille amoureuse du héros avec de légers problèmes émotionnels ! Un genre de personnages propre à Takahashi qui nous avait manqué, et c'est un vrai plaisir de voir Ageha compliquer la vie de son très cher par des débordements d'émotions et son manque de focus. Enfin, c'était pas gagné, mais on attend avec impatience de lire le prochain tome de Rinne !
 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs