Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 01 Décembre 2021
Tome 29 en janvier, tome 30 en février, tome 31 en mai, tome 32 en août, et tome 33 en novembre: en cette année 2021, les éditions Kazé Manga semblent enfin s'être résolues à accélérer un peu le rythme de parution de Rinne, et on ne s'en plaindra clairement pas ! Non seulement parce que cela fait déjà quasiment 4 ans que la série s'est achevée au Japon avec son 40e volume. Mais aussi car le 32e volume s'était révélé être l'un des meilleurs de l'oeuvre depuis longtemps, essentiellement parce qu'il marquait enfin l'entrée en scène tout à fait particulière de la mystérieuse mère de notre héros, Otome, qui s'est retrouvée réincarnée dans le corps d'une écolière de CP nommée Ichigo.
Il va alors de soi que ce nouveau personnage assez décalé (imaginez donc, une petite fille d'école primaire qui est en fait la maman de Rinne), Rumiko Takahashi va l'exploiter à plusieurs reprises dans les chapitres à venir, ce qui se traduit ici par différentes petites histoires l'impliquant. Ici, la fillette se retrouve collée par l'esprit d'un kokkuri qui ne veut plus repartir. Là, elle participe avec Sakura à un petit festival où l'atmosphère devient vite étrange. Puis elle doit veiller sur le fantôme d'un hippopotame lors d'une sortie scolaire au zoo, entre autres joyeusetés... De base, les idées sont plutôt sympathiques, surtout quand elles exploitent les petites tares du personnage et sa relation avec Rinne (comme quand elle veut arnaquer Shôma pour essayer d'obtenir de l'argent de poche pour son fils). Et pourtant, il y a comme une petite pointe de déception, car tout compte fait la mangaka retombe déjà dans sa routine habituelle avec des histoires rapides, qui ne font qu'un chapitre, et qui utilisent alors de façon somme toute très lisse cette surprenante figure maternelle, qui vient finalement se placer comme un personnage secondaire supplémentaire alors qu'elle avait de quoi apporter un peu plus.
Quant aux autres récits du tome, là aussi tout est question de routine, avec uniquement des petites histoires indépendants ne durant qu'un seul chapitre à chaque fois et passant donc très vite en revue des idées que Takahashi n'exploite pas totalement. Bien souvent, on ne s'ennuie pourtant pas vraiment: la narration reste claire sans prendre de risques, différents gags font toujours mouche (notamment certaines morts absurdes, comme souvent), et il est appréciable de voir l'autrice exploiter des personnages secondaires qui sont parfois moins en vue (comme Anju).
A l'arrivée, le petit coup d'éclat du tome 32 semble déjà faire partie du passé: Rumiko Takahashi retrouve déjà son petit train-train au fil de dix nouveaux chapitres, pour autant de brefs récits pas déplaisants à suivre mais un peu trop lisses de par leur brièveté.
Il va alors de soi que ce nouveau personnage assez décalé (imaginez donc, une petite fille d'école primaire qui est en fait la maman de Rinne), Rumiko Takahashi va l'exploiter à plusieurs reprises dans les chapitres à venir, ce qui se traduit ici par différentes petites histoires l'impliquant. Ici, la fillette se retrouve collée par l'esprit d'un kokkuri qui ne veut plus repartir. Là, elle participe avec Sakura à un petit festival où l'atmosphère devient vite étrange. Puis elle doit veiller sur le fantôme d'un hippopotame lors d'une sortie scolaire au zoo, entre autres joyeusetés... De base, les idées sont plutôt sympathiques, surtout quand elles exploitent les petites tares du personnage et sa relation avec Rinne (comme quand elle veut arnaquer Shôma pour essayer d'obtenir de l'argent de poche pour son fils). Et pourtant, il y a comme une petite pointe de déception, car tout compte fait la mangaka retombe déjà dans sa routine habituelle avec des histoires rapides, qui ne font qu'un chapitre, et qui utilisent alors de façon somme toute très lisse cette surprenante figure maternelle, qui vient finalement se placer comme un personnage secondaire supplémentaire alors qu'elle avait de quoi apporter un peu plus.
Quant aux autres récits du tome, là aussi tout est question de routine, avec uniquement des petites histoires indépendants ne durant qu'un seul chapitre à chaque fois et passant donc très vite en revue des idées que Takahashi n'exploite pas totalement. Bien souvent, on ne s'ennuie pourtant pas vraiment: la narration reste claire sans prendre de risques, différents gags font toujours mouche (notamment certaines morts absurdes, comme souvent), et il est appréciable de voir l'autrice exploiter des personnages secondaires qui sont parfois moins en vue (comme Anju).
A l'arrivée, le petit coup d'éclat du tome 32 semble déjà faire partie du passé: Rumiko Takahashi retrouve déjà son petit train-train au fil de dix nouveaux chapitres, pour autant de brefs récits pas déplaisants à suivre mais un peu trop lisses de par leur brièveté.