Rinne Vol.21 : Critiques

L’été est là, nos héros sont en vacances, mais ce n’est certainement pas pour ça que les problèmes vont s’arrêter ! Voici donc Rinne et son entourage pris dans différentes affaires : devoir exorciser un poulpe beaucoup trop encombrant ou une poutre qui rêve de voir la mer,  partir à la chasse aux âmes d’insectes, veiller à ce qu’une vieille femme récemment décédée rejoigne sa destination à dos d’aubergine à l’issue de la fête Obon, résoudre une sombre affaire sentimentale à base de nouilles… Après autant de volume, l’imagination dont est capable Rumiko Takahashi reste quand même un vrai régal. La mangaka trouve toujours des petites idées qui rendent son œuvre loufoque et absurde à souhait, à l’image de cette histoire d’exorcisme d’une poutre, reste également douée pour certains running gags qui font toujours leur petit effet dans chaque tome (à commencer par les fuites de Miho et Rika !). Et même si la brièveté de ses récits donne parfois le sentiment qu’elle n’exploite pas les choses à fond, au final ça fait presque toujours mouche. Et puis, cette première moitié de tome estivale est aussi l’occasion de revoir quelques têtes un petit pu trop discrètes, à commencer par  Sakaki dont la relation avec Tsubasa reste bien difficile, et surtout  Shôma qui était absent depuis plusieurs volumes.

Mais à l’approche de la rentrée des classes, c’est encore un nouveau visage qui vient enrichir une palette de personnages déjà copieuse. Sur la base de la recherche d’une boule de cristal, Rinne et Sakura sont amenés à faire la rencontre d’une diseuse de bonne aventure qui leur réserve quelques surprises. Car la dénommée Annette Hitomi  Anematsuri, métisse nippo-française, sera surtout leur nouvelle prof principale pour l’année à venir ! Dans la galerie de personnages de la série, il manquait sans doute un visage récurrent un peu plus adulte, une enseignante, et ce manque semble désormais réparé, car nul doute qu’Annette fera partie des personnages ayant droit à de régulières apparitions, d’autant que son rôle de voyante amène déjà de nouvelles situations.

Ajoutons à cela une fin de tome qui retourne sur des affaires épisodiques plutôt réussies, et on obtient  un petit tome très sympathique, une nouvelle fois, Rumiko Takahashi y mariant, avec ses pointes d’humour typiques, ses petites habitudes bien huilées et un peu de sang neuf via Annette.