Rinne Vol.12 - Actualité manga
Rinne Vol.12 - Manga

Rinne Vol.12 : Critiques

Kyoukai no Rinne

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Janvier 2014

Exorciser un fantôme en bikini dans une piscine puis une lycéenne pleine de remords envers son prof, résoudre l'énigme d'un bracelet légendaire qui affirme pouvoir exaucer les voeux, se confronter à Rokumon au sujet de champignons de l'au-delà... Telles sont les missions qui attendent Rinne dans ce nouveau tome. Ces petites histoires sont classiques, comme souvent, mais Rumiko Takahashi y conserve ses talents narratifs, son don pour exploiter à merveille le caractère de ses personnages, et sa façon unique d'enchaîner les notes d'humour bien senties. Ici, par exemple, on s'amusera devant les conclusions loufoques des histoires sur le bracelet et le champignon, en découvrant la mort idiote de la lycéenne par rapport à tout ce qu'elle a enduré juste avant, ou face au caractère du fantôme en bikini, le tout pour un résultat toujours aussi rafraichissant.

Toutefois, c'est une autre partie du tome qui attire surtout notre attention. Une partie s'étalant sur la moitié du volume, où Rumiko Takahashi sort un peu du schéma habituel de sa série en nous invitant à suivre le test de niveau des chats noirs de l'au-delà, auquel Rokumon, Oboro et Suzu vont participer, accompagnés de leur shinigami Rinne, Ageha et Kaïn. Au programme, 4 examens : connaissances, concentration, travail en équipe et combat... pour autant d'épreuves que la mangaka exploite parfaitement ! Il faut dire qu'elle y enchaîne comme jamais les gags, en exploitant parfaitement le caractère souvent idiot de ses personnages. Ainsi, Rinne se montre toujours aussi intéresser par les économies et l'argent, Kaïn est toujours aussi hautain. Retrouver la petite Suzu est un plaisir, tant elle n'en fait qu'à sa tête et est incapable de rester concentrée plus de deux secondes. De même, les poisses d'Oboro sont un régal. Et voir leurs maîtres dépités est un délice. Tous ces caractères sont exacerbés par les obstacles des différentes épreuves, souvent cocasses (à l'image des jouets pour chats qui vont avoir raison de bon nombre de participants), et qui permettent également de revoir d'autres personnages comme Kurosu, qui, malgré son flegme, a toujours autant de mal à contrôler les farces de son jeune maître Shôma.

On s'amuse beaucoup, donc, en suivant ce test qui permet de revoir des personnages que Rumiko Takahashi exploite toujours aussi bien, et qui enchaîne les gags absurdes et loufoque avec beaucoup de réussite. Un très bon moment de lecture.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs