Rex Fabula Vol.2 : Critiques

Alors qu’Akatsuki Homare vient à peine de s’habituer à son nouveau quotidien, celui-ci doit à nouveau rectifier son plan de manipulation de départ avec l’arrivée d’autres personnages faisant aussi partie du monde imaginaire dénommée « Mundus Fabula ». Or, ces nouveaux arrivants sont loin d’être le genre de menus-fretins à se faire facilement manipuler. Comment notre héros réagira-t-il ?

Après un premier tome introductif qui mettait les premières bases en place que ce soit l’univers et le personnage principal, il est désormais temps de faire la connaissance d’autres protagonistes en dehors d’Akatsuki, qui se présentait déjà comme quelqu’un de fascinant et d’original. En effet, malgré que l’on avait dans un premier temps du mal à savoir où voulait en venir l’auteur et que l’on avait difficile à rentrer dans l’intrigue, ce dernier s’est vite révélé comme le pilier novateur et intriguant de la série. Sans lui, cette œuvre n’aurait sans doute jamais vu le jour. Qu’en est-il dès lors de nos acteurs fraîchement arrivés ? Sans vraiment arriver à la hauteur de notre héros, ces personnages secondaires prennent rapidement leur marque et leur propre caractère, ce qui est déjà un bon point pour ce deuxième volet. Ils se veulent tout autant dérangés et profonds accompagnés de pouvoirs tout aussi étranges que notre protagoniste majeur.

Face à autant de rivaux, l’opus s’axe rapidement comme une préquelle à une guerre de pouvoirs et de domination entre ceux-ci. Nos personnages se jaugent, se testent afin de repérer au plus vite les personnes qu’il faudra craindre et éliminer au plus vite ou en faire un allié relatif. Kairi Fujiyama n’a donc aucun mal à faire monter d’un cran les enjeux ainsi que les conflits dans un suspens haletant.

Etant donné que le mangaka est doué pour instituer des personnages charismatiques et de mettre en place des confrontations pleines de tensions, il faut cependant avouer qu’il manque un petit quelque chose à Rex Fabula pour réellement atteindre le sommet. Peut-être que le mangaka veut aller trop vite en besogne ou qu’il ne prend tout simplement pas la peine de s’arrêter de temps à autres dans son intrigue afin de mieux étoffer l’univers-même du titre (notamment concernant le Mundus Fabula), ce qui est assez dommage !

Toutefois, ne rechignons pas notre plaisir à lire un tel ouvrage qui ne manque pas de qualités, que ce soit dans ses protagonistes ou encore dans le suspens que suscite l’affrontement aussi bien psychologique que physique entre les divers prétendants au trône de l’univers du Mundus Fabula.