Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 09 Avril 2019
Natsuka peut enfin s'unir à Hakushima, son meilleur ami et amour secret depuis l'époque du lycée, qui est toujours coincé dans le corps de Seno. Et le blond caractériel est même étonné de voir l'élu de son coeur devenir si vite accro, alors que ça ne correspond pas vraiment à son caractère... C'est précisément à cette période qu'à l'hôpital, le corps de Hakushima reprend enfin conscience. L'âme de Seno est-elle bien en lui ? Désormais, que va-t-il se passer ? Natsuka avait envisagé bien des choses, mais sans doute pas la vérité qui s'apprête à lui éclater aux yeux. Une vérité qui risque fort de l'ébranler, jusqu'à finir par remettre en cause tout ce dont il était convaincu sur ses propres sentiments...
Dès le début du volume, le réveil de Hakushima s'accompagne d'un nouveau retournement de situation, d'une révélation où, pour le coup, Tamekou arrive plutôt à surprendre, mais il s'agit surtout d'un fait capital que la mangaka va très bien utiliser.
Tout d'abord, pour une nouvelle interrogation qui arrive facilement à l'esprit du lecteur en même temps qu'à celui de Natsuka: qui est réellement Yûji Seno ? Celui qui ne semblait être que le simple sexfriend de Natsuka, et qui s'affiche sur la somptueuse jaquette, était tout compte fait assez discret dans le tome 1 puisque son âme n'était a priori pas présente, et il devient ici le personnage central de l'intrigue, celui dont tout découle et dont il y a tout à découvrir. Natsuka le considérait comme un simple partenaire de sexe, mais avait-il raison ? N'aurait-il pas su voir plus loin, tout obnubilé qu'il était par Hakushima depuis tant d'années ? Et alors que l'attend une cruelle vérité concernant son ami et amour de toujours, le beau blond va enfin être amené à considérer différemment Seno, à essayer de le retrouver, de le découvrir, de le comprendre. Et autant le dire, Tamekou gère parfaitement son travail sur ce garçon, dont le portrait se dévoile avec cohérence, force et sensibilité, d'autant plus que l'autrice y distille brièvement quelques autres éléments intéressants, notamment autour du statut familial de ses personnages, qui ont tous une douleur ou un secret lié à leur famille, que ce soit l'adoption, le reniement, ou l'amour impossible. Et en filigranes, à bien des égards sur chacun des trois principaux personnages mais surtout sur Seno, le titre de la série prend plus que jamais son sens. Enfin, Tamekou parvient comme il se doit à pousser une réflexion assez pertinente voire un peu percutante sur l'amour, ses apparences, la façon dont ce sentiment peu aveugler sur tout ce qu'il y a autour, le désir d'être vu par la personne que l'on aime et d'exister pour elle...
Dès le début du volume, le réveil de Hakushima s'accompagne d'un nouveau retournement de situation, d'une révélation où, pour le coup, Tamekou arrive plutôt à surprendre, mais il s'agit surtout d'un fait capital que la mangaka va très bien utiliser.
Tout d'abord, pour une nouvelle interrogation qui arrive facilement à l'esprit du lecteur en même temps qu'à celui de Natsuka: qui est réellement Yûji Seno ? Celui qui ne semblait être que le simple sexfriend de Natsuka, et qui s'affiche sur la somptueuse jaquette, était tout compte fait assez discret dans le tome 1 puisque son âme n'était a priori pas présente, et il devient ici le personnage central de l'intrigue, celui dont tout découle et dont il y a tout à découvrir. Natsuka le considérait comme un simple partenaire de sexe, mais avait-il raison ? N'aurait-il pas su voir plus loin, tout obnubilé qu'il était par Hakushima depuis tant d'années ? Et alors que l'attend une cruelle vérité concernant son ami et amour de toujours, le beau blond va enfin être amené à considérer différemment Seno, à essayer de le retrouver, de le découvrir, de le comprendre. Et autant le dire, Tamekou gère parfaitement son travail sur ce garçon, dont le portrait se dévoile avec cohérence, force et sensibilité, d'autant plus que l'autrice y distille brièvement quelques autres éléments intéressants, notamment autour du statut familial de ses personnages, qui ont tous une douleur ou un secret lié à leur famille, que ce soit l'adoption, le reniement, ou l'amour impossible. Et en filigranes, à bien des égards sur chacun des trois principaux personnages mais surtout sur Seno, le titre de la série prend plus que jamais son sens. Enfin, Tamekou parvient comme il se doit à pousser une réflexion assez pertinente voire un peu percutante sur l'amour, ses apparences, la façon dont ce sentiment peu aveugler sur tout ce qu'il y a autour, le désir d'être vu par la personne que l'on aime et d'exister pour elle...
Rêve de Coucou est donc globalement une excellente série courte, où Tamekou exploite intelligemment son concept tout en l'emballant dans des visuels souvent captivants. Concernant l'édition, soulignons la mini-fresque sur le dos des deux tomes qui, une fois rangés cote à cote, forment un visage à partir d'une moitié de deux des trois héros, ce qui colle parfaitement au propos de la série.
10/09/2018 