Requiem du roi des roses (le) Vol.4 : Critiques

Richard pensait jusqu’ici avoir trouvé sa place. Mais, à présent, il doute. Le doute s’installe en lui. Pourrait-il prétendre à la couronne ? Le problème dans tout cela, les prétendants semblent s’accroître : Georges, le deuxième frère de la maison des York, Edouard de Lancaster et maintenant Richard. Pendant ce temps-là, Henri VI, le précédent roi, est fait prisonnier par Edouard, l’actuel roi.

« Cette couronne ouvre les portes du paradis. On y trouve plus de joie et de bonheur qu’aucun poète ne pourrait l’imaginer... »

Tout se cumule, tout s’accélère. Les différentes sous-intrigues mises en place par Aya Kanno avancent et se révèlent dans ce présent opus. Peut-être un peu trop, d’ailleurs. On a l’impression que tout se chevauche. Tout ce qui est proposé est intéressant, on ne peut dit pas le contraire, mais l’auteure mélange un peu trop rapidement les sous-trames entre elles. Cela a pour conséquence que la mangaka prend moins le temps de bien placer les choses. Elle garde bien évidemment un fil conducteur, à savoir la prétention de certains à la couronne, mais tout se confond. Tout d’abord, Richard oscille entre sa folie, la couronne, ses sentiments amoureux vis-à-vis d’Anne et d’Henri VI et la protection de sa famille. Ensuite, la nouvelle femme du roi Edouard met en place son plan de vengeance contre son mari. Le comte de Warwick, de son côté, cherche le nouveau prétendant au trône idéal par l’intermédiaire de potentiel mariage et de future trahison. Enfin, Georges, le frère York délaissé de ses propres frères, commence à rêver du trône et se rapproche dangereusement d’Isabella de Warwick.

En somme, Le requiem du roi des roses continue sur sa bonne lancée entre des personnages hauts en couleur, une intrigue accrochante et une atmosphère des plus sombres et frissonnantes. Toutefois, Aya Kanno ne prend pas le temps de bien exploiter chacune de ses sous-intrigues. Elle va trop bien. C’est dommage, car tout est là pour faire de la série un incontournable.