Rent-A-Girlfriend Vol.6 - Manga

Rent-A-Girlfriend Vol.6 : Critiques

Kanojo, Okarishimasu

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Mai 2022

Sur demande de Chizuru, Kazuya a rencard avec Sumi, une copine de location qui cherche tant bien que mal à surmonter sa timidité. L'exercice n'est pas de tout repos, tant la demoiselle peine à esquisser le moindre sourire naturel. Néanmoins, la sincérité du garçon pourrait bien lui donner de la confiance.

En parallèle à cette journée, un chamboulement inattendu s'apprête à frapper la relation factice qu'entretiennent Kazuya et Chizuru...


Dans sa petite routine, la comédie sentimentale de Reiji Miyajima a exploré son concept non sans un certain classicisme. Ainsi, dans cette idée des petites amies à louer, l'auteur fait entrer en scène une troisième figure en la personne de Sumi. Bien différente de Chizuru et Ruka, cette dernière souffre de timidité maladive, que le protagoniste pourrait peut-être aider à soulager. Alors, la rencontre entre les deux personnages emprunte le chemin le plus classique qui soit. Qu'à cela ne tienne : Difficile de ne pas s'attacher à la nouvelle jeune fille, assez touchante et qu'on aimerait voir profiter d'un bon rôle au sein de la série.


Aussi, l'épisode Sumi n'est qu'un aparté tant la suite des événements reprend la fameuse relation complexe entre Kazuya et Chizuru, à laquelle se greffe Ruka en tant que copine officielle du héros. La formule pouvait tourner en rond, et c'est le piège qu'on redoute notamment parce que la série s'apprête à atteindre les 26 volumes au Japon, mais le mangaka semble avoir des idées pour dynamiser l'ensemble. Aussi, les chamboulements qui surviennent au sein de cet opus sont de taille, et à même de rompre le statut quo actuel des relations entre personnages. L'espièglerie de Mami fait des siennes et pourrait avoir de lourdes conséquences, et c'est très honnêtement tout ce qu'on attend de la suite. Car le quiproquo qui s'est créé autour de Chizuru commence à trainer en longueur et empêche une progression plus naturelle. Alors, cette tournure turbulente a de quoi satisfaire, notamment parce qu'elle est synonyme de quelques aveux. Il y a encore bien à faire pour traiter le méli-mélo sentimental qu'est Rent-A-Girlfriend, confirmant que la série en a encore sous le coude.


Pourtant... Il est difficile de passer outre les défauts de ce tome, malgré le bon programme concocté par l'auteur. Le gros bémol se résume en un point : La gente masculine qui constitue le titre. Alors, quand un personnage tertiaire ne parle pas de se palucher après être passé à l'acte avec sa copine, Kazuya ne peut s'empêcher d'imaginer ses conquêtes en tenue d'Eve, voire en plein acte avec lui, quand il ne passe pas son temps libre à profiter de plaisirs solitaires. Le côté graveleux du manga est censé constituer une part de son humour, sauf qu'il l'alourdit plus qu'autre chose. Pourtant, l'auteur a conscience que son protagoniste est insupportable, pervers et égoïste tant lui-même se l'avoue à moult reprises. Peut-être serait-il temps de le faire réellement évoluer, car Kazuya est bien celui qui mérite des claques, tant par son nombrilisme que par sa capacité à parfois voir les filles de son entourage comme des objets sexuels.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs