Réincarnations - Please save my earth Vol.19 : Critiques

Boku no Chikyu o Mamotte

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Août 2011

Lors de sa rencontre avec Haru, comme prévu, Alice achève son réveil. Sous l’émotion et la violence des réflexions de son interlocuteur quant aux sentiments qu’elle partagerait avec Shion, la jeune fille s’effondre. Elle rêve de nouveau, et ce qu’elle y découvre renforce son sentiment d’être totalement perdue dans sa relation avec cet homme qu’elle ne reconnait pas en Ring. En effet, Mokuren est profondément marquée de la perte de sa virginité avec Shion, parce qu’elle a compris qu’il ne l’aime pas, parce qu’elle n’est pas parvenue à se débarrasser de son kitché comme elle le souhaitait tant depuis toute jeune. Ainsi, le but de sa vie à savoir de devenir comme ses parents, plus simple et plus proche des gens sans son statut de kitchess s’envole avec ses espoirs. Cela l’anéantit mais il en découle une réaction intéressante : on découvre une Mokuren inhabituelle et complexe, dont les émotions sont à l’opposé de ce que l’on pourrait attendre d’une héroïne de shojo.

En effet, la jeune femme compte garder Shion auprès d’elle et ce quels que soient ses sentiments à lui. Elle compte l’emprisonner dans ses filets, parce qu’elle pense en avoir le droit et le pouvoir. Mokuren parait alors plus grave et égoïste qu’on le pensait, ce qui l’humanise un peu plus et nous fait l’apprécier encore plus. Par la suite, Ring continue son plan pour réunir tous les codes ainsi que pour s’emparer d’Alice. On ne sait pas encore comment tout cela va se terminer, et pourtant l’auteur nous tient encore par sa narration brillante et son rythme toujours très soutenu, malgré la longueur du titre. Reste qu’on se demande ce qu’il va advenir de la rencontre entre Alice et Ring, entre Mokuren et Shion, après toutes ces années et ces non dits. Mais avant, le cliffhanger de cette fin de volume nous tient en haleine, de savoir comment Mokuren va voir se terminer sa vie avant de pouvoir se réincarner en tant qu'Alice, douce Alice, ignorante Alice. 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction