Reborn! Vol.36 : Critiques Voilà la malédiction de l'arc-en-ciel !

La puissante attaque de Tsuna n'est pas venue à bout de D. Spade. Ce dernier utilise alors son ultime atout pour vaincre l'héritier légitime des Vongola mais un miracle se produit. L'amitié de Giotto et Cozzato transcende les siècles pour donner à Tsuna le moyen de vaincre cet adversaire...

L'arc de la cérémonie de succession arrive à son terme sur la première partie du tome. La bataille dantesque entre Tsuna et Spade fait rage, et ceux qui reprochaient à la mangaka d'abuser de la surenchère ne sont pas au bout de leurs peines. L'auteure va toujours plus loin dans la puissance, use de rebondissements assez simples dans le but de garnir son combat. La patte graphique d'Akira Amano étant ce qu'elle est, on en prend plein la vue, c'est indéniable. Mais nous sommes loin de l'intensité et de l'ingéniosité des combats dans l'arc du futur. Tout repose sur la puissance, et c'est bien dommage. Ainsi, il était temps de rapidement amener la conclusion de cet arc et de ce côté, la mangaka ne se fait pas attendre. Ce chapitre de l'histoire se termine sans réel bâclage puisque D. Spade, qu'on jugé simple antagoniste avide de richesses et pouvoirs, explique l'origine de sa haine pour les Vongola. Là aussi, rien de bien original, mais le flashback a le mérite de donner un peu de noblesse au personnage. La conclusion en elle-même est, sans grande surprise, un véritable happy end, pour tous les protagonistes. Vongola et Simon s'acceptent comme si aucune guerre n'avait eu lieu, ce qui est un peu gros. D'une manière générale, l'arc de la cérémonie de succession se sera montré divertissant mais a prouvé un manque d'originalité de la part de l'auteure. Ce chapitre nous aura surtout appris à connaître les origines des Vongola et surtout, sur la fin de l'arc, à appuyer certains mystères...
Au final, pourquoi, "arc de la cérémonie de succession" ? Tsuna n'est toujours pas Parrain, ce poste étant toujours occupé par le Neuvième. La succession est avant tout spirituelle : Tsuna et Enma ont prouvé qu'ils étaient les dignes héritiers de Giotto et Cozzato. Encore une fois, l'idéologie pacifiste de Tsuna s'est vue appuyée, et "Tsunaze" représente bel et bien les Vongola d'antan...

Un arc se termine, et un autre commence. Par n'importe lequel puisque s'ouvre l'arc de la malédiction de l'arc-en-ciel, le dernier de la série, attendu au tournant par les fans. Les Arcobaleno, les sept plus puissants bébés du monde mafieux, constituent le plus grand mystère de la série après celui de la Tri-ni-sette dont nous en avons déjà appris beaucoup. Cer arc répondra-t-il à toutes les question du lecteur ? On l'espère, sa légitimité dans l'histoire semble en tout cas d'ores et déjà prouvée !
Comme pour l'arc de la cérémonie de succession, ce dernier chapitre de l'histoire s'ouvre doucement, mais sûrement. Les trois premiers chapitres permettent un retour aux sources bienvenu, ce qui ravira les nostalgiques de la partie "Daily Life". Les gags sont plutôt amusants, les scénettes rafraichissantes... le calme avant la tempête en somme ! Car la fin du tome arrive et les véritables enjeux de cet arc se profilent... Amano montre que l'intrigue des Arcobaleno est plus ambitieuse que prévue et à ce stade, difficile de prévoir la suite. Pour l'heure, tout n'est que mise en place : Les mystères sont appuyés, des personnages réapparaissent, chacun des bébés se prépare et souffle un fan-service attendu et justifié pour lancer correctement cet arc. Le cadre mafieux s'éloigne toujours de la série, un peu comme pour l'arc du futur, mais on attend surtout de ces derniers tomes qu'ils apportent des réponses à certains mystères : Quelle est la malédiction de l'arc-en-ciel ? Qu'en est-il du Vendicare donc l'implication semble évidente ? Pour Bermuda porte-t-il une tétine transparente ? Autant dire que cet arc a un potentiel certains, espérons que l'auteure en fasse bon usage. Néanmoins, cette mise en bouche augure du bon pour la suite, du très bon !

Par contre, un mot pour l'édition de Glénat, plus précisément la traduction... Certaines mimiques de la série continuent d'être déformées, même d'un arc à l'autre. Ainsi, les rictus de Ken deviennent des "poil au (insérez une rime)". En plus de dénaturer le personnage, l'expression n'a plus rien à voir avec celle d'origine. Gageons que ce n'est pas la première fois que des termes sont modifiés : Les vraies couronnes funéraires sont devenues les "Real 6", et le Vindice renommé "Vendicare". Les fans ont raison de grincer des dents...

En définitive, un début d'arc final prometteur, qui fait monter pleinement l'intensité ! Dommage qu'Akira Amano ait utilisé tant de ficelles faciles pour la fin de l'arc de la cérémonie de succession, qui sera resté simplement sympathique... Le dernier arc de la série s'ouvre, on espère que la mangaka saura nous surprendre !