Re:Monster Vol.5 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Juillet 2020

La publication japonaise de Re:Monster étant lente avec à peu près un tome par an, le rythme de la série en France est, fort logiquement, tout aussi impacté, et il faut donc attendre longtemps entre chaque volume. Ainsi, tandis que le public japonais peut découvrir le 6e opus du manga depuis décembre 2019, en France c'est le tome 5 qui est arrivé chez Ototo fin mai, quasiment un an après le volume 4. Mais fort heureusement, on replonge plutôt facilement dans les péripéties d'Ogu-Rô.

Nous laissions notre héros aux multiples capacités toujours plus fort, grâce à ses acquisitions de dons et à l'agrandissement de ses troupes: à présent, il a même accueilli dans ses rangs Nekki, Fûki et Genki, trois lords qui, même s'ils sont encore un eu intimidés face à lui, sont désireux de progresser. Fort de ces nouvelles arrivées mais aussi de ses victoires contre les armées du royaume de Sternvelt et de l'empire de Kirika, Rô a même décidé, à présent, de fonder les Parabellum, colonie de mercenaires divisée en 5 groupes avec pour but principal de progresser encore en explorant le monde et en s'aventurant sur les territoires humains ! Une fois les 4 autres groupes définis et envoyés chacun de leur côté avec un rôle plus ou moins précis celui de notre héros, composé de Dha Mi, des humaines et des lords, entame lui aussi sa route avec, en premier point de mire, une importante ville humaine: la citadelle de Trient. mais il ne sait pas encore qu'il y fera une rencontre imprévue, qui bousculera forcément ses plans, voire son avenir et peut-être même le destin du royaume de Sternvelt tout entier...

Cependant, pour voir les conséquences réelles de cette rencontre avec la jeune princesse Rubiria, il faudra probablement attendre le 6e volume ! En effet, après un sauvetage imprévu, on se contente vraiment de voir cette surprenante demoiselle s'installer parmi la troupe en confiant une mission à Rô. On découvre une enfant ayant un tempérament assez marqué, si bien qu'elle fait môme tourner en bourrique ses proches (gardes comme famille), mais on imagine que son statut amènera par la suite certains problèmes au seins des hautes instances du royaume.

Pour le reste, eh bien le parcours et l'exploration se poursuivent sur le rythme typique de la série, c'est-à-dire sous la forme un "journal de bord" jour après jour où Rô raconte de manière assez neutre ses aventures. La narration reste donc toujours aussi étonnante pour un manga, quitte à ce que cela paraisse parfois très plan-plan, mais ça a un charme assez unique dans le paysage isekai, quand bien même on peut regretter le manque d'envergure des moments d'action/combat qui restent toujours aussi expéditifs et peu mis en images. Néanmoins, cela n'empêche pas le récit, malgré l'ambiance parfois un peu routinière, d'être ponctué de pas mal de petites choses plus ou moins en vue. On pense à des affrontements contre des créatures parfois réellement puissantes, tel l'aigle de jade qui pousse assez Rô dans ses retranchements mais lui permet d'acquérir une chose très spéciale (on regrette particulièrement, quand même, que ce combat-là ne soit pas un peu plus dessiné). Mais il y a aussi des éléments assez importants bien que très vite évoqués, comme la progression des trois lords, ce qui arrive aux autres groupes de leur côté, ou encore le choix que Rö laisse aux humaines de rester ou non avec lui une fois les territoires humains atteints. Mais on retiendra surtout une dernière partie de volume amenant deux nouvelles évolutions importantes: tout d'abord évolution d'espèce pour notre héros qui atteint désormais un statut bien particulier puisqu'il avait disparu (personne n'en sait donc grand chose), et évolution familiale avec de nouvelles naissances que l'on devine importantes ainsi qu'une nouvelle fonction dans la vie de notre héros...

En somme, pas mal de choses assez prometteuses pour un récit qui, ici, sait donc continuer à capter l'attention, au-delà de sa narration routinière pouvant plaire autant que déplaire mais offrant toujours dans tous les cas une pointe d'originalité à l'oeuvre.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction