Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 11 Juillet 2013
Le combat entre Shûto et Shiki a commencé ! Shiki fait preuve d’une incroyable puissance. Pour y faire face, sans le vouloir, Shûto laisse s’échapper le mauvais Ratman, celui qui dévaste tout sur son passage. Shûto va-t-il pouvoir reprendre le contrôle de son corps et sauver Shiki, son adversaire et ami ?
On le sait à présent, Ratman fera douze volumes. Quand on lit ce septième tome, on ne peut que demeurer inquiet : on ne saisit plus l’enjeu du début de la série et on ne rit toujours pas en l’absence des Jacky. Cinq tomes pour redresser tout cela, c’est peu.
Le combat contre Shiki ne part pourtant pas d’une mauvaise idée : il est censé être anxiogène et plein d’émotions compte tenu de la relation entre les protagonistes. Le problème, c’est que son traitement, commencé au tome précédent et terminé dans ce volume, est d’un classicisme remarquable. Quiconque a l’habitude du manga de nekketsu ne sera surpris de son déroulement, avec tous les éléments clés typiques : le personnage féminin à sauver, le double maléfique qui rend le héros incontrôlable, et le rival repenti. Aussitôt lu, aussitôt oublié.
L’univers des super-héros, qui avait l’air si alléchant dans la description de son fonctionnement au début de la série, est une nouvelle fois sous-exploité. Fatman apparait une énième fois dans une aventure insignifiante, si bien qu’on se demande si l’auteur n’a pas mis en place ce système des super-héros publicitaires juste pour lui. Les justiciers censés être véreux, comme Ankaizer, ne sont destinés qu’à être des figurants, visiblement.
Il reste plusieurs volumes pour que l’auteur puisse revenir sur l’association Jackal et le projet Ratman. Gageons qu’il dédie l’espace qui lui reste à cette thématique pour le moins essentielle et pour l’instant carrément oubliée.