Ranma 1/2 Vol.1 - Actualité manga
Ranma 1/2 Vol.1 - Manga

Ranma 1/2 Vol.1 : Critiques La source maléfique

Ranma nimbu no ichi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 06 Octobre 2011

Un panda, une jeune fille à la natte, des arts martiaux, et de l'eau chaude. Voilà en gros les ingrédients qui introduisent ce premier tome de Ranma 1/2. Quel genre de mangaka pourrait-bien avoir une idée pareille ?! Ah, mais oui, c'est Rumiko Takahashi, qui s'est déjà illustré dans l'univers déjanté, farfelu et drôlatique avec Urusei Yatsura (Aka, Lamu). Ok, on comprend mieux. Mais d'où diable vient le succès d'une recette pareille ?! Tentative d'explications au fil des tomes (et des chroniques).

Le maître d'un dôjo, Sou Tendo, attend la visite d'un de ses vieux amis, Genma Saotome, et de son fils, Ranma Saotome. Ce dernier est sensé prendre la succession du dojo Tendo en épousant une des trois filles du propriétaire, soit Kasumi (l'aînée douce et gentille), Nabiki (la peste intéressée) ou Akané (jolie mais pas très féminine dans sa façon d'être). Cependant, c'est une jeune fille, également dénommée Ranma, et un panda qui débarque chez les Tendo ! Mais au contact de l'eau chaude, ces deux êtres prennent une allure bien différente...
Comme d'habitude chez l'auteure, dès le premier chapitre, le ton de l'histoire est donné, et tous les principaux acteurs ou presque sont présentés. Pas de trames compliquées ou prise de tête, on sait dès le début qu'on est dans un manga humoristique prenant place dans notre monde, mais où aucune limite n'est imposée, dans le domaine de la vraisemblance (pas de boule de feu ou de personnages qui volent. Quoique, parfois...). Tout est pensé pour créer des situations incongrues, de la personnalité des personnages aux choses étranges qui leur tombent sur la tête. Ne s'imposer aucune limite tout en respectant une certaine vraisemblance dans la personnalité des personnages et de l'histoire représente un tour de force, mais Rumiko Takahashi y parvient haut la main, comme d'habitude.
Pour les éléments de ce volume, on notera surtout l'apparition de Kuno, le pro du Kendo (l'un des pires cauchemars de Ranma, aussi bien sous son apparence de garçon que de fille !), ainsi que les fameuses pancartes de Genma pour communiquer sous sa forme de panda (et tout le monde trouve ça normal bien sûr de voir un panda, surtout un avec des pancartes !), ainsi que le début de la relation entre Ranma et Akané. Bref, plein d'éléments qui sont amenés à revenir dans les prochains volumes pour nous faire rire, et on n'a pas encore fini d'être surpris et aux anges, grâce à la galerie de personnages et de détails qui nous attendent encore dans notre lecture.

L'édition est aux normes de ce que faisait Glénat à l'époque, c'est-à-dire sens de lecture français, impression pas toujours top, et traduction clairement adaptée, et à laquelle j'adhère franchement, tant le tout sonne parfaitement naturel. Mais dans l'ensemble, le tout est réellement satisfaisant, tant qu'on n'est pas un puriste pur et dur.

Difficile de s'étendre davantage sur ce premier tome d'une série en représentant 38. L'auteure cherche encore ses marques et de nombreux personnages sont amenés à évoluer. Mais certains running-gags qui donneront lieu à certains épisodes hilarants plus tard dans la série sont mis en place, et celle-ci n'a pas fini de nous surprendre et de nous faire rire. Un début efficace pour un grand classique du manga humoristique, et à suivre, donc.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs