Quand Takagi Me Taquine Vol.19 : Critiques

Tandis qu'on apprenait, il y a à peine quelques jours, que Quand Takaqi me taquine s'achèvera au Japon en octobre pour un total de 20 ou 21 tomes, en France c'est le 19e volume qui arrive en ce mois d'août avec, bien sûr, une nouvelle salve de chapitres indépendants où notre petite chipie préférée ne manque pas une occasion d'asticoter son cher Nishikata. Et cela, quelle que soit la situation !

Oh, bien sûr, chaque situation anodine est l'opportunité pour elle de trouver un nouveau moyen de taquiner le jeune garçon, que ce soit en essayant des perruques (ce qui est aussi l'occasion de glisser un clin d'oeil à A quoi tu joues, Ayumu?!, autre série de l'auteur publié en France par nobi nobi! elle aussi) ou en voulant le pousser à la toucher lors d'une partie de "1,2,3 soleil", par exemple. Mais plus d'une fois, les taquineries ne viennent pas directement de notre héroïne mais découlent plutôt de quelques petits facteurs extérieurs: une visite de Nishikata quand elle est malade (et même fiévreuse, elle a de la ressource pour asticoter son camarade !), une question embarrassante de Mano, les choix des délégués... sans oublier les occasions que Nishikata lui-même s'offre pour lui lancer des défis, notamment lors d'une séance de cloche-pied à la plage ou au moment d'offrir un cadeau d'anniversaire à la jeune fille (un chapitre où, toutefois, on regrettera une petite erreur de traduction avec une confusion entre le raton-renard et le renard-laveur) ! Et si la jeune fille séduit toujours autant dans sa manière de retourner les situations à son avantage tout en offrant un nouveau petit lot de sous-entendus malicieux sur ses sentiments, on appréciera aussi certains moments où elle se laisse surprendre par certaines paroles ou réactions de son cher Nishikata, par exemple à l'issue du chapitre des perruques ou envoyant qu'il a pensé à son anniversaire, pour un résultat aussi espiègle qu'adorable.

A tous ces nouveaux petits moments se renouvelant encore assez bien dans l'ensemble, on peut ajouter un petit chapitre sympathique sur une tentative de Yukari d'offrir des chocolats de Saint-Valentin à l'élu de son coeur, pour un résultat certes vain sur le plan sentimental mais agréable dans ce qu'il nous montre du lien amical de la jeune fille avec ses deux inséparables copines. Mais on retiendra surtout le tout dernier chapitre dans lequel le mangaka, une nouvelle fois, propose un pont malicieux entre l'enfance de nos deux personnages principaux et leur vie adulte ensemble, ce qui est aussi l'occasion de nous faire redire à quel point on espère toujours avoir en France Karakai Jôzu no (Moto) Takagi-san, le spin-off centré sur la vie de couple de Takagi et de Nishikata avec leur adorable fille Chii. Peut-être après la conclusion de Quand Takagi me taquine, en guise de suite logique ?

A l'arrivée, dans l'ensemble Soichiro Yamamoto campe sur ses acquis tout en sachant renouveler suffisamment ses petites situations, comme toujours. La lecture reste une tranche de vie mignonne, légère et pleine de bonnes ondes, que l'on est toujours heureux de retrouver régulièrement, même si la fin est désormais pour très bientôt.