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Pure Yankee Girl : Critiques

Yankee Girl Junjo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Juin 2022

Avec le hentai Le Masque des Tentations en 2019 chez Hot Manga puis le seinen érotique en 3 volumes Pinsaro Sniper en 2020 chez Meian, Tabe Koji a trouvé sa place dans le catalogue manga de la société IDP. le voici donc de retour, en ce mois de juin, avec Pure Yankee Girl, un recueil sorti au Japon en 2018, et regroupant deux histoires assez longues pour le genre et qui furent initialement prépubliées dans le magazine Action PIZAZZ.


Riche de 5 chapitres pour un total d'un petit peu plus de 100 pages, la première histoire, donnant son nom au livre, nous immisce auprès de Jun, une gyaru qui était autrefois à la tête d'un groupe de délinquantes fortes en gueule... mais tout ça ne semble plus qu'être du passé, car si la jeune femme n'a rien perdue de son look bronzé m'as-tu-vu, elle s'est aujourd'hui perdue dans une relation toxique avec son petit ami Hiroyuki, une petite frappe qui, tout en lui faisant miroiter des rêves de voyages, la pousse surtout à utiliser son corps pour extorquer de l'argent à des vieux. Jun a beau s'être persuadée qu'elle est vraiment amoureuse de ce garçon et que c'est réciproque, le fait est qu'elle se fait manipuler... A-t-elle encore la moindre chance de salut ? Peut-être bien, dès lors que réapparaît devant elle Ichijou, son bienveillant professeur à l'époque du collège, qui est aussi son tout premier grand amour. L'enseignant, qui avait perdu de vue Jun, ne comprend toujorus pas ce qui a pu pousser celle qui était autrefois une collégienne si douce et si gentille à devenir une délinquante puis à se laisser avoir par Hiroyuki... mais une chose est sûre: il est décidé à ne plus commettre les mêmes erreurs qu'avant, et à la sortir de là.

Grand adepte des gyaru et autres délinquantes devant l'éternel, Tabe Koji en propose ici une version qui, réellement, ne manque pas de charme, en ceci qu'elle cache derrière son comportement initial peu louable (elle couche avec des vieux pour les faire chanter ensuite, après tout) et sa soumission naïve envers Hiroyuki une personnalité en réalité plus douce voire touchante (entre ce qui l'a amenée à devenir délinquante, sa peur de la solitude, ses côtés en réalité fleur bleue...) d'un côté, et de l'autre côté un caractère restant bien trempé et hérité de ses années de cheffe de délinquantes, ce qu'elle saura très bien prouver en lâchant quelques mandales bien placées ! Si bien que, même si le récit reste simple, on le suit avec un certain plaisir jusqu'à son dernier chapitre se payant le luxe d'offrir un joli épilogue positif.


Nommée "Department Girl", la deuxième histoire s'étend quant à elle sur chapitres, est riche d'environ 80 pages, et nous immisces dans un centre commercial où la plupart des employées ont des pratiques plutôt... hum, "originales". Ainsi, pour faire grimper le chiffre d'affaires, Miyuki n'hésite jamais à utiliser sa très généreuse poitrine afin de satisfaire les clients, quitte à se faire reluquer au passage parle directeur. De son côté, la charmante Saki, responsable du rayon gal, décide de se laisser avoir par son supérieur pour mieux le prendre en flagrant délit de harcèlement sexuel (même si bon, pour le prendre en flagrant délit, le directeur n'était pas forcément obligé de laisser le gaillard passer à l'acte avec elle jusqu'au bout, mais passons). Quant à Megumi, elle dirige un service aux clients tout à fait particulier et visant à faire revenir la clientèle pour éviter aux magasins de fermer.

Après la gyaru de l'histoire précédente, le mangaka propose ici toute une petite panoplie d'employées très proches de leurs clients (mais Saki, elle, a l'avantage d'être à la fois gyaru et employée), pour un résultat qui, sans forcément chercher loin, n'est pas dénue d'humour et s'applique à satisfaire quelques fantasmes propres à ce domaine, l'auteur ayant au moins le mérite de proposer un ensemble qui ravira les amateurs de femmes assez matures et aux formes généreuses, d'autant que chacune à un look qui lui est plutôt propre entre la fausse ingénue à très, très gros seins, la gyaru à cheveux courts ou la femme à lunettes avec grain de beauté à côté des lèvres.


Le trait de Tabe Koji, quant à lui, ne change aucunement, et reste toujours aussi particulier, tout en collant bien à cet esprit de récits centrés sur des femmes adultes, des gyaru et autres délinquantes. Comme déjà dit, le look des héroïnes est assez varié, là où leur physique en lui-même se cantonne toujours à des formes très généreuses voire exagérément généreuses. Et malgré pas mal d'inégalités, on appréciera assez une certaine diversité dans les scènes d'ébats, qui vont du simple vaginal à l'anal en passant par la double pénétration, la fellation, la branlette espagnole, le cunnilingus (car oui, les préliminaires sont parfois présents), l'anulingus...


Pure Yankee Girl est donc un ouvrage 18+ sympathique dans l'ensemble, si tant est que l'on accroche au style visuelle très reconnaissable de Tabe Koji bien sûr. Et l'ensemble est servi dans une édition tout à fait convaincante entre le grand format, les quatre premières pages en couleurs, la bonne qualité de papier et d'impression, et la traduction assez soignée d'Yves Bohmler.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs