Puella Magi Madoka Magica - The Movie - Rebellion Vol.1 - Actualité manga
Puella Magi Madoka Magica - The Movie - Rebellion Vol.1 - Manga

Puella Magi Madoka Magica - The Movie - Rebellion Vol.1 : Critiques

Gekijouban Madoka Magica Magica - Hangyaku no Monogatari

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 09 Juin 2023

Après le premier manga qui adaptait fidèlement l'anime d'origine, puis L'arc des Spectres qui faisait le pont entre la première série et la suite de l'oeuvre avec une certaine réussite, les éditions Meian poursuivent sur la licence Puella Magi Madoka Magica en ayant lancé en France, il y a quelques semaines, le manga Puella Magi Madoka Magica: the Movie -Rebellion-. Lui aussi achevé en trois tomes, celui-ci reprend fidèlement les événements du troisième long métrage animé de la saga. Il a été prépublié au Japon pendant l'année 2013 dans le magazine Manga Time Kirara Magica des éditions Hôbunsha, et a une nouvelle fois été confié à la dessinatrice Hanokage.


Après une petite introduction teintée d'étrangeté lors d'un combat des Puella Magi, Madoka Kaname se réveille un beau matin, prête pour une nouvelle journée. A la maison, Kyubey est là, tout comme le père de l'adorable collégienne, sa mère et son petit frère Tatsuya. A l'école, elle rejoint toujours ses amies Kyôko et Sayaka avec joie, tout en constatant que Hitomi et Kyôsuke sont désormais en couple et que ça n'a pas l'air de spécialement chagriner Sayaka. Mami est évidemment là, elle aussi, en faisant parler son âge un petit peu plus avancée pour jouer les tutrices lors des missions des Puella Magi contre les entités maléfiques nommées Nightmares. Et cette journée s'annonce encore plus spéciale puisqu'une nouvelle élève arrive dans leur classe: Homura Akemi, en qui nos héroïnes devinent vite qu'elle est, elle aussi, une Puella Magi. Homura a d'ailleurs vite fait de s'intégrer au groupe, si bien qu'ensemble, les cinq Puella Magi forment un quintet parfaitement uni et sans heurts. Et au fil des premières semaines passées ensemble, Madoka et Homura ont toutes les deux le sentiment de bien se connaître, et Homura a même l'impression qu'elle a attendu toute sa vie de pouvoir passer du temps avec Madoka...


Tout ceci vous paraît très bizarre ? Si vous avez lu les précédents arcs de Puella Magi Madoka Magica, la réponse est forcément oui. Comment Madoka peut-elle être là, alors qu'elle s'est sacrifiée ? Que fait Kyôko à Mitakihara alors qu'elle est censée vivre dans la ville voisine ? Que sont les Nightmares, qui semblent avoir pris la place des Sorcières ou des Spectres sans que ça interpelle nos héroïnes ? Comment ces filles peuvent-elles former ici un groupe aussi soudé, alors qu'auparavant il y a eu certains soucis de cohésion entre elles ?


Au fil de ce premier volume qui semble n'être qu'une longue introduction, il est clair que tout est trop beau, que tout est trop simple, et que ce n'est pas normal. Ce qui est malheureux puisque, ici, c'est un véritable idéal qui apparaît pour nos chères Puella Magi, chacune étant heureuse. Alors, que se passe-t-il dans cette ville de Mitakihara qui bien bien lissée ? La réponse se dessine dans les dernières dizaines de pages, via une Homura qui comprend que quelque chose cloche, et qui a peut-être déjà mis le doigt sur l'origine du problème. Mais pour en avoir le coeur net, il faudra attendre la suite...


Bien qu'il ne s'y passe pas grand chose de concret, ce premier tome défile tout seul, d'autant plus qu'il reste court (moins de 150 pages) et qu'il se lit très vite puisque Hanokage enchaîne les séquences peu bavardes où, via de grandes cases et certains effets "magiques", elle s'applique surtout à nous faire ressentir l'atmosphère faussement idéale de la situation et le fait qu'il s'y trame quelque chose de louche. Il n'y aura alors plus qu'à attendre des deux tomes suivants qu'il intensifient l'intrigue après ce premier opus jouant surtout sur l'atmosphère. Et en attendant, il y a de quoi se régaler assez des visuels de la mangaka, qui montre ici toute son expérience acquise sur la licence PMMM en enchaînant les très jolies planches, que ce soit via les designs maîtrisés de nos héroïnes, ceux des Nightmares, différentes bonnes idées graphiques, et même quelques variations de style lors de certaines séquences étranges.


En ce qui concerne l'édition française, Meian offre une bonne copie, dans la droite lignée des arcs précédents: la jaquette sobre reste fidèle à l'originale japonaise tout en étant agrémentée d'un fin vernis sélectif sur le logo-titre, la première page en couleurs sur papier glacé est appréciable, la traduction d'Angélique Mariet est claire, le lettrage d'Elodie Baunart est soigné, et la qualité d'impression s'avère très bonne en ayant été faite sur un papier à la fois, souple, assez épais et sans transparence.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction