Princesse Sakura Vol.8 - Actualité manga

Princesse Sakura Vol.8 : Critiques

Sakura Hime Kaden

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Avril 2013

Après l’effort, le réconfort. Aoba et Sakura se retrouvent, reprennent leurs repères dans un quotidien qui revient avec soulagement pour les rassurer. Ils se préparent enfin à s’unir, passer une nuit ensemble pour sceller leur union. Ils se le promettent, ils vivent l’impatience de pouvoir enfin passer leur moment de mariés. Mais les lois du shojo de base ne sauraient accepter un tel moment de bonheur entre nos héros. Alors Tanemura semble nous crier un magnifique « EH NON ! » dans la figure, en obligeant Aoba à choisir : laisser Sakura à Dainagon (on ne sait pas qui c’est, à part un vieux, manifestement, ou prendre une autre princesse comme concubine. Donc, abandonner sa femme à un autre, ou trahir celle qu’il aime. Choix difficile pour notre prince qui n’arrive pas à faire le point dans cette situation un peu compliquée. D’autant que, dans l’ombre, Fujimurasaki compte bien la récupérer. Mais évidemment, ça n’en est pas assez pour la mangaka. Il faut encore encore du piquant. Déjà, Aoba qui ne dit rien à Sakura, normal. Genre la situation peut s’améliorer d’elle-même …

Ensuite, la seconde promise du prince, Yuri. Elle est magnifique, et c’est une garce. Classique. Les jolies filles sont des méchantes. Et elle déteste Sakura, qui va se faire brimer, détester par Yuri et rouler dans la farine par la princesse légèrement détestable. Bref, elle s’éloigne de l’homme qu’elle aime, se fait trahir sans même en avoir conscience … Normal que Fujimurasaki veuille profiter de la situation pour s’approprier la princesse de la Lune. Ce huitième tome est profondément décevant, une fois encore, et plein de clichés. On s’ennuie, on devine tout. Le tout est creux, sans relief, et la mangaka nous déçoit vraiment, alors qu’à l’ordinaire elle sait faire jaillir de la profondeur de ses histoires classiques. Ici, Princesse Sakura, c’est pour l’instant un réel échec.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs