Princesse Sakura Vol.6 : Critiques

Le combat entre Kohaku et Shuri s’achève sans trop de surprise, par une fin plus ou moins heureuse qui en tout cas préserve tout le monde. Les batailles se succèdent et se ressemblent, avec à chaque fois une morale, la découverte du passé des subalternes d’Enju. Et là encore, on n’échappe pas au schéma devenant un peu redondant, à force. C’est le tour d’Asagiri, cette fois. Elle aussi a un passé, une histoire, avant d’être une petite poupée au service de la princesse Sakura. Avec qui se bat-elle ? Un sinistre inconnu qui débarque de nulle part et qu’on avait encore jamais vu auparavant. Mais on s’en fiche, c’est pour le bien de l’histoire. Alors oui, le passé d’Asagiri est original, intéressant, émouvant, tout ce qu’on veut. Mais il est aussi convenu, attendu, stéréotypé et profondément sans saveur ni relief. Autant dire que ça n’a pas vraiment l’effet escompté sur un lecteur averti. Surtout que ça dure … tout le tome. Absolument rien n’avance, donc. C’est comme si cet opus n’avait servi strictement à rien.

On aurait préféré que l’histoire puisse malgré tout évoluer un peu en parallèle, faisant progresser nos amis et évoluer Sakura dans sa position délicate. Mais non, rien. Au lieu de ça, les nombreuses pages supplémentaires disponibles sont utilisées … Eh bien, à mauvais escient. Un petit délire sur une ange de neuf ans qui veut devenir humaine pendant quelques heures. Qui se transforme et découvre le monde des humains. Puis des délires sur ses autres séries, des bla bla … Bref, du vent. De l’air. Juste pour combler un vide qui aurait pu être rempli par un développement scénaristique qu’on attend pour le prochain tome. Vivement le prochain, en espérant que la période flash back soit enfin terminée pour pouvoir avancer dans le récit qui manque cruellement de dynamisme.