Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 28 Mai 2009
Dans ce dernier tome, du moins sans compter le volume bonus, les princesses se divisent. C’est l’effervescence, tout le lycée Fujimori est sur le qui vive, à lancer pronostics et défis sur le résultat de la compétition acharnée pour le poste de président des élèves. Mikoto soutient Mitaka, qui raisonne comme un homme d’affaire assuré et imbattable et ses deux compagnons représentent Akira, brillant par son aura de sympathie et d’apaisement. Dur de savoir qui va gagner … La lutte pour le pouvoir est un peu exagérée, mais dans l’ensemble amusante, surtout lorsque l’on perçoit le changement de personnalité de Mitaka. Son revirement est d’ailleurs hilarant, d’autant plus qu’il affirme le don d’Akira, devenu alors incontestable, surtout après le « plan secret » de Torû et Shihodani. C’est clairement LE personnage de cette fin de série, à la fois détestable et touchant, drôle et agaçant … Il est d’avantage travaillé au niveau de la psychologique que le sont les protagonistes principaux ! On assiste en parallèle à un retour en force de l’esthétisme des princesses, ainsi que de la "douce" présence du président Arisada. L’humour est au beau fixe dans cette première partie de tome, mais les émotions prennent rapidement leur revanche.
En effet, on assiste enfin à une scène de famille chez Yujiro. La rupture familiale est ici abordée avec douceur, bien que sur un ton totalement étranger au reste du volume. Comme à l’ordinaire, le dosage est mal réfléchi, surtout que ce chapitre est perdu entre la première moitié du tome et la fin, qui repart dans l’humour déjanté avec la succession au trône des princesses … Cette fin laisse d’ailleurs un petit goût nostalgique, concluant sur une bonne impression, aussi légère que l’était le titre. Et ce même après la quantité impressionnante de paroles qui, même après cinq volumes, sont toujours aussi présentes. Dommage que l’édition n’est fait aucun progrès dans le découpage et la traduction de répliques parfois mal formulées. Un divertissement honnête, pour tout lecteur peu pointilleux.