Princess princess Vol.4 : Critiques

« Tu dois avoir honte, tu dois te sentir minable … Je me trompe ? »

Le festival de l’école n’est toujours pas terminé, et Mikoto y prend cette fois une place prépondérante. Comme toujours, celle-ci est tournée en ridicule par les héros, de façon à faire rire le lecteur indulgent. Cette fois, c’est la rencontre avec sa dulcinée qui est source d’amusement. Le jeune homme, amoureux et gêné, souhaite par tous les moyens lui cacher la vérité mais … C’est sans compter Shihodani et Tôru ! L’amour est totalement tourné en dérision, ce qui a le mérite d’imposer Pri Pri comme une grande farce humoristique. Mais le comique de répétition finit par lasser un peu, et au final on ne trouve rien de bien marquant dans ce volume en matière d’humour, mis à part la grande sœur de Mikoto qui est nouvelle dans l’histoire, donc amusante. Pour finir sur les festivités du tome : la pièce jouée lors de la fête est vue et revue, la mise en scène n’est pas folichonne, l’épisode caché est, en revanche, le signe que l’auteur n’a pas tout perdu de ses initiatives appréciables.

Mais la fête est vite oubliée (enfin !), et le récit passe à quelque chose d’autre aussi simplement que cela. C’est ainsi que le combat pour la place de président des élèves commence ! Et là arrive enfin un élément perturbateur (au moins un peu) : Toî C. Mitaka. Il est beau (enfin selon l’auteur), viril (comparé aux princesses androgynes, forcément …), intelligent et ambitieux. Et il veut la place d’Akira. Par tous ces aspects, il parvient à se faire apprécier de Mikoto et détester de Tôru et de son inséparable camarade. La concurrence s’annone rude, et présage de nombreux autres démêlés dans ce lycée si particulier. On ne peut pas dire que Princess Princess 4 passionne et soulève les foules, mais il réussit à amuser le temps d’une lecture, par un humour et un graphisme plaisants. Quant aux bonus, toujours innombrables : dans un premier temps, on suit le quotidien de la mangaka et de son amie, puis on assiste à un épisode mettant en scène les princesses dans leur quotidien. Intéressant, rafraîchissant, dans le ton du titre. Enfin viennent la postface et l’opéra de quat’ cases, qui ne présentent un intérêt que pour les fervents admirateurs. Princess Princess et d’une constance à toute épreuve, avec ses points forts et ses défauts. Aucune évolution ne se remarque, et c’est bien là le problème.