Pretear Vol.2 - Actualité manga

Pretear Vol.2 : Critiques

Shin Shirayuki-hime Densetsu Pretear

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Septembre 2012

Devenue récemment la nouvelle pretear protectrice de la leafe (élément qui régit toute vie), Himeno est en passe de découvrir par inadvertance l’affreux secret concernant la précédente pretear il y a de cela 16 ans.

Une blessure douloureuse qui remonte à la surface à un moment charnier où le groupe composé des sept chevaliers de la leafe vienne à peine de se former et est dès lors encore des plus fragiles. Et ce n’est pas la situation avec la belle famille de notre héroïne que les choses vont s’arranger pour elle, bien au contraire, cela risque même d’aggraver les choses. Pourtant, ce n’est pas le courage qui manque à cette pauvre jeune fille éconduite. Le lecteur sera fort surpris de constater un renforcement de la sévérité du ton de la série, que ce soit dans les événements ou dans la psyché-même des personnages. Sous des abords naïfs et gentillets, cette œuvre se veut donc bien plus mature et dramatique qu’elle ne laisse paraître, tout en dégageant une étrange mélancolie. Bien entendu, le titre ne perd pas ce qui a fait de prime abord son charme, l’humour, sa légèreté et ses bons sentiments.

C’est toute cette diversité des émotions et des thématiques qui fera toute la force de cette minisérie, qui s’illustre non sans peine vers un public à la fois plus jeune et à la fois plus mature. Ainsi personne ne sera oubliée ou mise à l’écart, tout le monde pourra y trouver son compte. Mais ce qui fera vraiment toute la puissance du volume, c’est de pouvoir découvrir des protagonistes à la psychologie des plus fouillées, ce qui n’est pas des plus courants dans des shojos, et de surcroît dans une petite œuvre.

Bien plus qu’un simple shojo de magical girls, « Pretear » est un titre tout public aux qualités des plus certaines et des plus incontournables. Si vous avez encore l’occasion de vous l’acquérir, n’hésitez pas une seule seconde pour le faire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs