Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Avril 2020
Tandis qu'à Rome les manigances de Poppée continuent de payer leurs fruits, ailleurs Pline et ses compagnons ont fini par quitter leur auberge pour retourner vers les abords de Pompéi, où la nouvelle situation est déjà l'enjeu de débuts de conflits politiques. Notre héros, toujours accompagné d'Euclès et de Félix, profite avant tout de son périple pour converser avec Larcius, un voyageur revenu de lointaines contrées. Et , bientôt, le naturaliste fait part de son nouveau désir: partir vers l'Afrique.
Ce cinquième volume nous fait donc passer par plusieurs nouvelles étapes, dont les premières sont plutôt rapides: la rencontre avec Larcius et tout de même intéressante dans ses échanges, tandis que les enjeux autour de thermes à reconstruire permettent non seulement de retrouver l'ingénieure Mirabella, mais aussi d'installer un situation conflictuelle entre deux personnalités ayant vraiment existé, d'un côté le plutôt fourbe Fuscus, et de l'autre la dénommée Eumachia, qui prendra en sympathie nos héros et qui leur apportera une aide en vue de ce qui occupera le plus gros du tome: les débuts du voyage vers l'Afrique, à bord d'un bateau, à destination de Lepcis (une ancienne cité carthaginoise située dans l'actuelle Libye, à l'est de Tripoli).
Un voyage qui, d'emblée, ne s'annonce pas de tout repos: le capitaine et ses hommes ne sont pas parmi les hommes les plus sûrs et ne voient pas forcément d'un bon oeil de devoir s'encombrer avec nos héros, bientôt un nouveau jeune passager supplémentaire arrive en dévoilant déjà d'étonnants savoirs (entre ses connaissances en orientation maritime et sa faculté à communiquer avec ses corbeaux), puis forcément le voyage ne se passe pas comme prévu en faisant atterrir les personnages ailleurs...
On aurait alors parfois presque l'impression d'avoir un tome de transition installant de nouveaux éléments, et pourtant Mari Yamazaki et Tori Miki ne perdent jamais de vue le fond de leur oeuvre: en s'appuyant sur la part historique et sur l'Histoire Naturelle, les deux mangakas continuent de croquer avec réussite leur vision de Pline, de sa façon de penser le monde qui l'entoure, entre analyses méticuleuses, réflexions profondes, et interprétations des éléments naturels qui l'entourent relevant tantôt de choses précurseures, tantôt d'erreurs devenues évidentes à notre époques, tantôt d'affabulations... les deux artistes doivent sans doute prendre leur pied en mettant en images tout ça, notamment concernant certaines créatures marines ici. Et puis, il y a ce cher Félix, qui brille particulièrement dans ce volume, à sa manière, ainsi que les facéties félines de Gaia !
La lecture reste ainsi très bonne, d'autant qu'il est toujours aussi plaisant et intéressant de lire, en fin de tome, les interviews croisées des deux auteurs qui sont toujours de bons compléments.
Ce cinquième volume nous fait donc passer par plusieurs nouvelles étapes, dont les premières sont plutôt rapides: la rencontre avec Larcius et tout de même intéressante dans ses échanges, tandis que les enjeux autour de thermes à reconstruire permettent non seulement de retrouver l'ingénieure Mirabella, mais aussi d'installer un situation conflictuelle entre deux personnalités ayant vraiment existé, d'un côté le plutôt fourbe Fuscus, et de l'autre la dénommée Eumachia, qui prendra en sympathie nos héros et qui leur apportera une aide en vue de ce qui occupera le plus gros du tome: les débuts du voyage vers l'Afrique, à bord d'un bateau, à destination de Lepcis (une ancienne cité carthaginoise située dans l'actuelle Libye, à l'est de Tripoli).
Un voyage qui, d'emblée, ne s'annonce pas de tout repos: le capitaine et ses hommes ne sont pas parmi les hommes les plus sûrs et ne voient pas forcément d'un bon oeil de devoir s'encombrer avec nos héros, bientôt un nouveau jeune passager supplémentaire arrive en dévoilant déjà d'étonnants savoirs (entre ses connaissances en orientation maritime et sa faculté à communiquer avec ses corbeaux), puis forcément le voyage ne se passe pas comme prévu en faisant atterrir les personnages ailleurs...
On aurait alors parfois presque l'impression d'avoir un tome de transition installant de nouveaux éléments, et pourtant Mari Yamazaki et Tori Miki ne perdent jamais de vue le fond de leur oeuvre: en s'appuyant sur la part historique et sur l'Histoire Naturelle, les deux mangakas continuent de croquer avec réussite leur vision de Pline, de sa façon de penser le monde qui l'entoure, entre analyses méticuleuses, réflexions profondes, et interprétations des éléments naturels qui l'entourent relevant tantôt de choses précurseures, tantôt d'erreurs devenues évidentes à notre époques, tantôt d'affabulations... les deux artistes doivent sans doute prendre leur pied en mettant en images tout ça, notamment concernant certaines créatures marines ici. Et puis, il y a ce cher Félix, qui brille particulièrement dans ce volume, à sa manière, ainsi que les facéties félines de Gaia !
La lecture reste ainsi très bonne, d'autant qu'il est toujours aussi plaisant et intéressant de lire, en fin de tome, les interviews croisées des deux auteurs qui sont toujours de bons compléments.
09/03/2022 