Play It Cool, Guys Vol.3 : Critiques

Maintenant qu'ils se sont tous rencontrés, nos quatre maladroits mais si mignons héros ont l'occasion de varier leurs interactions. Quand Sôma émet l'envie de sortir quelque part avec ses nouveaux amis, ça se transforme en des pensées amusantes sur ce que donnerait un moment ensemble à la plage, avant que le jeune garçon n'apprenne un peu plus, au contact d'un des autres personnages, à assumer sa façon de rigoler. Quand Shun reçoit une énième lettre déclaration d'amour au lycée en risquant de réagir une nouvelle fois sans le moindre tact, il va précisément devoir cerner un peu plus ce qu'est ce fameux tact, non sans quelques petits conseils de son entourage, pour un résultat assez attachant. Et quand Hayate oublie son parapluie un jour d'averses alors qu'il pensait l'avoir avec lui, cela aboutit là aussi sur une petite situation saugrenue.

C'est toutefois du côté de Takayuki que, cette fois-ci, les choses les plus intéressantes ont lieu puisque, dès lors qu'il recroise sur son chemin une vieille connaissance de son enfance dans le cadre de son travail, cela amène l'entrée en scène d'un nouvel étourdi dans la série: Motoharu Igarashi, écrivain arrivant tout juste à Tokyo et ayant pour particularité de toujours se débrouiller comme un chef en cas de maladresses de sa part. On découvre tout doucement un nouveau visage assez prometteur, avenant, qui aime en apprendre plus sur les gens, et dont la personnalité a été visiblement assez influencée par son contact avec Takayuki quand il était jeune.

Evidemment, au fil des chapitres le principal leitmotiv reste toujours d'observer les différentes étourderies (oublis, inattentions, quiproquos...) de ces jeunes hommes étourderies qui se voient généralement interprétées par leur entourage de façon à les rendre encore plus mignons. Mais dans cette petite routine qui aurait pu vite lasser, un événement comme l'entrée en scène de Motoharu amène juste ce qu'il faut de renouvellement. Bien sûr, on reste toujours sur une oeuvre qui ne va pas chercher ses idées très loin, mais Play it cool, guys possède lors ce qu'il faut de charme pour conserver son lectorat, si tant est que l'on ait accroché au principe dès le départ.