Platina - Samji Vol.14 - Actualité manga

Platina - Samji Vol.14 : Critiques

Platina

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Septembre 2011

Dans le but de protéger Auna et Jenin des ennemis souhaitant récupérer les larmes de la sirène, Nao a avalé ces dernières, ce qui l'a conduit à une inévitable mort. Et par la même occasion, son geste suicidaire a mis fin à la malédiction qui pesait sur Jenin, qui a retrouvé son apparence normale. L'heure des adieux commence alors...

Cette fois-ci, ça y est, nous voici arrivés au bout de Platina, après plusieurs volumes loin d'avoir tous été passionnants, la faute à un manque de rythme flagrant et à une narration bourrée d'incohérences. Et de ce côté-là, les choses ne changent pas vraiment dans ce dernier tome, qui possède le défaut assez énorme de proposer pléthore de réflexions des personnages... le problème étant que la narration est tellement peu claire que l'on ne sait pas toujours de qui elles viennent. A partir de là, le texte, une nouvelle fois, devient vite indigeste, d'autant que le côté répétitif est toujours là. C'est d'autant plus dommage que la volonté de l'auteure d'aborder la relation entre Auna et Jenin en pâtit lourdement.

Pourtant, les bonnes idées ne manquent pas dans ce dernier volume à l'ambiance résolument triste et mélancolique. Des éléments comme la disparition de Nao mettent plus que jamais en avant des sujets liés à la mort, comme le deuil et le souvenir, mais il est dommage que les réflexions de l'auteure sur le sujet restent si basiques. Par contre, là où Kim Yeon Joo présente un véritable talent, c'est en représentant, vers la fin du tome, toute la solitude d'Auna, via des pages au style léché et, surtout, quasiment dépourvues de ces dialogues si souvent insipides qui ont parsemé la série.

Mais cela ne suffit malheureusement pas à sauver totalement ce volume, qui souffre régulièrement des mêmes défauts que les tomes précédents, avant de proposer une fin assez expéditive qui laisse un peu perplexe.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction