Pillow Bear Vol.2 - Actualité manga
Pillow Bear Vol.2 - Manga

Pillow Bear Vol.2 : Critiques

Nuigurumi Clash

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 31 Août 2017

"Tu t'es fait piquer ta meuf par une peluche..."


La vie de Wataru a quelque peu... changé, depuis l'arrivée chez lui de Mofutarô, homme-peluche-ourson exhibitionniste qui lui voue un culte et un amour sans pareil ! Et depuis ce jour fatidique, il a pu voir s'animer Muh-Muh, son ourson en peluche qui s'avère un brin pervers, blessant et manipulateur, puis découvrir que Itose, le garçon qui l'a toujours embêté à cause de sa passion pour les choses mignonnes, est en réalité lui aussi gaga de peluches, et enfin que ce dernier a également dans sa vie un homme-peluche vivant, Gutanoshin, un "lapinou" qui a tendance à tout faire péter. Avec tous ces énergumènes tarés autour de lui, Wataru frôle souvent la crise... et il n'est pas encore au bout de ses surprises ! Car bientôt, il découvre chez lui "Honey Cat", une adorable peluche de chaton tout mignon. Mais en réalité, celui-ci n'a pas du tout de bonnes intentions, et souhaite plus que tout le bouffer dès qu'il aura le dos tourné...


Appelez-le Honey Cat, ou alors Professeur Hani Wada. Mais une chose est sûre : cette vieille connaissance de Mofutarô anime merveilleusement le début de tome avant de devenir un personnage récurrent. En effet, difficile de résister à ce nouveau personnage taré, tout mignon de face, et se transformant en machine à tuer aux dents acérées dès que Wataru a le dos tourné ! Le pauvre garçon frôle la mort et s'en rend à peine compte...


Mais Honey Cat est loin d'être le seul nouveau personnage du volume ! Il faudra aussi compter en toute fin de tome sur une nouvelle peluche sadique très prometteuse est loin d'être douce comme un agneau, et avant cela sur Iori Nunoji, une jeune fille aussi mignonne qu'adorable, qui recherche quelqu'un et qui semble être une vraie sainte. Mais peut-être bien qu'elle aussi cache un petit secret...


Quand ce ne sont pas des nouveaux personnages qui animent les pages, ce sont ceux déjà installés qui prennent largement le relais, et pour ça Mofutarô et les autres sont vraiment en grande forme pour enchaîner le n'importe quoi ! Soulignons déjà que dans son n'importe quoi généralisé, Kagiji Kumanomata ne rate jamais une occasion d'exploiter efficacement son concept de peluches. Ainsi nos héros en coton, en voulant débarquer au lycée, se retrouvent-ils balancés dans la réserve des objets confisqués sans plus de détails par un conseil de discipline bien ravagé lui aussi, l'intransigeance de leur chef n'ayant d'égal que son manque d'étonnement face à des situations invraisemblables. Au moins, ça laissera le temps à Mofutarô et ses compagnons de se découvrir une passion pour les jeux de cartes et le Uno... Puis le plus grand traumatisme de leur vie semble devoir les attendre quand arrive le moment fatidique du lavage et du séchage.


En dehors de ça, les chapitres sont toujours des occasions pour les personnages de se découvrir un peu plus (dans tous les sens du terme pour Mofutarô...) et de s'installer. Entre autres, on pourra apprécier la découverte de la gigantesque maison parc d'attractions d'Itose qui n'a aucune idée de la valeur de l'argent tant il est riche, assister à la fondation d'un club improbable, ou voir Wataru essayer de vivre sa passion pour les froufrous. Autant de situations qui partent toujours complètement en vrille en eux temps trois mouvements.


Tout du long, l'auteur montre un vrai don pour exploiter comme il se doit son univers farfelu et ses personnages bien frappés, le pauvre Wataru étant la première victime de son entourage hors du commun. La passion dévorante de Mofutarô pour son maître atteint des proportions folles quand il se met à noter jour après jour des comptes-rendus de ses caleçons, quand il se met à la filmer dans toutes les situations possibles ou quand il le stalke littéralement. Et quand il ne harcèle pas son maître par adoration, bien sûr il se promène toujours nu en public, et donne même un cours d'exhibitionnisme... Le brave homme-peluche frôle très souvent l'illégalité, mais aucun problème, car après tout, aucune de loi au Japon ne punit les peluches... De son côté, Muh-Muh régale dans les contrastes entre son côté tout mignon d'ourson en peluche et ses répliques souvent d'un tout autre acabit. Quant à Gutanoshin, sa tendance à vouloir éradique tout obstacle par la violence amuse beaucoup, tout comme son passé plutôt riche pour une peluche : il a fait l'armée, a été médecin de guerre...


Au final, après un premier tome déjà très drôle, Pillow Bear confirme avec un deuxième volume qui se renouvelle très bien et qui s'avérera hilarant pour quiconque aime l'humour débile, sans queue ni tête, un peu hystérique et flirtant souvent avec l'illégalité. Kagiji Kumanomata ne manque jamais d'imagination, va au bout de son délire, ne laisse littéralement pas une seule page sans au moins un gaga... C'est très bon, et on en redemande !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs