Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Septembre 2020
Maïn et Lutz sont parvenus à convaincre Benno, le marchand rencontré par l'intermédiaire d'Otto, de s'associer à eux deux pour concevoir un prototype de papier et, plus tard, peut-être le vendre ! Benno va donc leur fournir le matériel nécessaire, mais les deux enfants devront redoubler d'efforts dans la recherche de bois adéquat et dans le processus de fabrication. D'autant plus que la santé de notre héroïne reste si vacillante que Lutz devra plus que jamais se charger de veiller sur elle, et que le jeune garçon a de plus en plus de doutes en observant son amie, qui ne ressemble décidément plus à la Maïn qu'il connaissait...
On atteint donc une étape cruciale dans les rêves de Maïn ici avec, enfin, une possibilité plus concrète de fabriquer du papier ! Après ses échecs successifs dans les précédents volumes, la fillette va donc, au fil de cet opus, devoir redoubler d'efforts pour concevoir du vrai papier, et dans cette tâche elle sera fort heureusement bien épaulé par Lutz. Le tout se suit avec plaisir, en premier lieu, bien, sûr, pour la petite découverte des différentes étapes par lesquelles les deux enfants doivent passer pour fabriquer le papier, une chose demandant entre autres de trouver le bois adapté et de faire attention aux fibres. Mais au-delà de ça, ce sont aussi certaines nouvelles découvertes faites par Maïn sur ce monde qui piquent efficacement la curiosité, entre la confrontation avec une flore un peu spéciale via les trombés, le fait qu'il existe des chevaliers, la confirmation qu'il y a de la magie (l'univers se rapprochant donc un peu plus d'un monde fantasy, comme l'observe notre héroïne), les petites choses qu'elle apprend sur la ville et son Seigneur (nommés Ehrenfest), sans oublier l'incursion dans la Guilde commerciale pour des négociations de première importance.
Le volume se veut donc assez riche, mais toujours clair et intuitif, tant chaque nouvelle petite information est bien distillée, d'autant que l'on apprend le tout en même temps que Maïn. Mais en filigranes, un autre aspect revêt, comme prévu, une place plus importance: la relation de Maïn avec un Lutz qui doute de plus en plus d'elle, à force de la voir réaliser des choses toujours plus folles pour son âge et étaler des connaissances qu'elle n'est pas censée avoir. on ressent bien le doute s'installer en Lutz, et cela dès les toutes premières pages, mais c'est un peu plus tard que, sur ce plan-là, une étape importante est également franchie. Une étape assez rapide, mais assez touchante, car tout ce qu'il faut y est évoqué: le choix de Maïn face aux questions de Lutz, les problèmes de santé de la fillette, ce qu'est malheureusement sûrement devenue la vraie Maïn... Ici, l'aspect isekai se fait vraiment intéressant, car contrairement à nombre d'autres titres du genre où le héros est juste transporté ou réincarné dans un autre monde, ici on ressent plus que jamais que notre héroïne a été transportée dans le corps d'une autre personne, qui avait déjà sa propre vie avant. Enfin, c'est aussi Lutz qui ressort grandi de tout ça, que ce soit dans sa décision vis-à-vis de notre héroïne, dans son lien fort avec elle, ou même, plus tard, dans ses ambitions d'avenir.
Ajoutons à cela des visuels toujours aussi qualitatifs (découpage clair, décors bien présents et fluides, bonnes bouilles de Maïn...), un petit chapitre bonus intéressant et une courte nouvelle de la romancière d'origine plaisante, et on obtient une lecture toujours aussi prenante, qui ici avance d'un pas important dans l'intrigue. Soulignons aussi les postfaces toujours aussi intéressantes de Suzuka et de Miya Kazuki, en particulier celle de la romancière qui est assez bavarde sur son oeuvre, et qui évoque avec intérêt certains petites ajouts effectués par la mangaka.
On atteint donc une étape cruciale dans les rêves de Maïn ici avec, enfin, une possibilité plus concrète de fabriquer du papier ! Après ses échecs successifs dans les précédents volumes, la fillette va donc, au fil de cet opus, devoir redoubler d'efforts pour concevoir du vrai papier, et dans cette tâche elle sera fort heureusement bien épaulé par Lutz. Le tout se suit avec plaisir, en premier lieu, bien, sûr, pour la petite découverte des différentes étapes par lesquelles les deux enfants doivent passer pour fabriquer le papier, une chose demandant entre autres de trouver le bois adapté et de faire attention aux fibres. Mais au-delà de ça, ce sont aussi certaines nouvelles découvertes faites par Maïn sur ce monde qui piquent efficacement la curiosité, entre la confrontation avec une flore un peu spéciale via les trombés, le fait qu'il existe des chevaliers, la confirmation qu'il y a de la magie (l'univers se rapprochant donc un peu plus d'un monde fantasy, comme l'observe notre héroïne), les petites choses qu'elle apprend sur la ville et son Seigneur (nommés Ehrenfest), sans oublier l'incursion dans la Guilde commerciale pour des négociations de première importance.
Le volume se veut donc assez riche, mais toujours clair et intuitif, tant chaque nouvelle petite information est bien distillée, d'autant que l'on apprend le tout en même temps que Maïn. Mais en filigranes, un autre aspect revêt, comme prévu, une place plus importance: la relation de Maïn avec un Lutz qui doute de plus en plus d'elle, à force de la voir réaliser des choses toujours plus folles pour son âge et étaler des connaissances qu'elle n'est pas censée avoir. on ressent bien le doute s'installer en Lutz, et cela dès les toutes premières pages, mais c'est un peu plus tard que, sur ce plan-là, une étape importante est également franchie. Une étape assez rapide, mais assez touchante, car tout ce qu'il faut y est évoqué: le choix de Maïn face aux questions de Lutz, les problèmes de santé de la fillette, ce qu'est malheureusement sûrement devenue la vraie Maïn... Ici, l'aspect isekai se fait vraiment intéressant, car contrairement à nombre d'autres titres du genre où le héros est juste transporté ou réincarné dans un autre monde, ici on ressent plus que jamais que notre héroïne a été transportée dans le corps d'une autre personne, qui avait déjà sa propre vie avant. Enfin, c'est aussi Lutz qui ressort grandi de tout ça, que ce soit dans sa décision vis-à-vis de notre héroïne, dans son lien fort avec elle, ou même, plus tard, dans ses ambitions d'avenir.
Ajoutons à cela des visuels toujours aussi qualitatifs (découpage clair, décors bien présents et fluides, bonnes bouilles de Maïn...), un petit chapitre bonus intéressant et une courte nouvelle de la romancière d'origine plaisante, et on obtient une lecture toujours aussi prenante, qui ici avance d'un pas important dans l'intrigue. Soulignons aussi les postfaces toujours aussi intéressantes de Suzuka et de Miya Kazuki, en particulier celle de la romancière qui est assez bavarde sur son oeuvre, et qui évoque avec intérêt certains petites ajouts effectués par la mangaka.
26/03/2021 