Petite faiseuse de livres (la) - Partie 2 Vol.7 : Critiques

Après avoir enfin achevé son tout premier livre avec émotion sous l'oeil bienveillant de Lutz et de Tuuli, Maïn doit se préparer à une tout autre épreuve, qui risque de l'éloigner pendant un temps de ses considérations bibliophiles: cette année, elle devra passer l'hiver au temple, ce qui va impliquer certaines choses à commencer par le besoin de se préparer à la saison hivernale et de participer à certaines activités de cette saison. Ce 7e volume commence alors par le désir de la jeune fille d'aller acheter des vêtements d'hiver avec ses moyens, non seulement pour elle mais aussi pour ses proches du temple ! Delia, Fran ou encore Rosina sont donc de la partie, ce qui renforce encore un petit peu plus leur lien avec notre héroïne, tout comme cela souligne encore la place que prend désormais, auprès de Maïn, ce cher Lutz. A part ça, quand la fillette ne s'applique pas à tirer parti de la fameuse tuaille pour en ressortir quelques choses utiles conçues à partir du corps de l'animal, elle doit aussi tâcher de mémoriser au plus vite les prières de cérémonie, car en tant qu'apprentie prêtresse bleue elle devra forcément, pendant cet hiver, effectuer sa toute première mission.

C'est précisément ce dernier élément qui, en réalité, occupe l'essentiel du volume, dès lors que le prêtre Ferdinand et elle sont appelés par l'ordre des chevalier pour l'abattage d'un imposant trombé. Entre la bénédiction et l'utilisation de sa magie quand il le faudra, la petite fille a ici un rôle primordial qu'elle se doit d'essayer d'accomplir le mieux possible, si bien qu'elle est mise sous la protection de deux chevalier en attendant de devoir jouer son rôle. Seulement, tout ne se passera évidemment pas facilement, car derrière la part de maladresse de notre héroïne en tant que débutante, il y a surtout un autre problème qui vient se rappeler à elle, de façon plus brutale que jamais: le violent dédain des nobles envers une roturière comme elle. Le caractère du chevalier incriminé a beau être très caricatural, l'ensemble fonctionne bien grâce au travail visuel mais aussi d'adaptation effectué par Suzuka, d'autant plus que la mangaka n'oublie pas d'y apporter aussi 2-3 détails intéressants sur Ferdinand, que ce soit quelques détails rapides de son passé ou, dès lors que Maïn est mise à mal, une autre facette très intransigeante de son caractère.

Ce deuxième arc de La Petite Faiseuse de Livre suit alors honnêtement son cours dans cet avant-dernier volume, principale grâce à la première expérience quelque peu contrariée de Maïn en tant que prêtresse bleue lors d'une mission. On sent que le parcours de notre chère bibliophile approche d'un nouveau tournant important pour elle, si bien que l'on attendra avec intérêt la conclusion de cette deuxième grande partie de la saga dans le prochain tome.