Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 17 Février 2021
Epaulé par les entraînements et les conseils d'une Yagyû désormais disparue, Tôya est parvenu à retrouver la Haito qu'il connaît, sa plus proche alliée, au bout d'un duel d'usure particulièrement long et épuisant. Pendant ce temps, après le combat contre Albert, Henri Dunant et Einstein se réveillent enfin dans la grande salle médicale, pour constater que les pertes sont nombreuses. Ainsi, tandis que Henri se morfond quelque peu suite à la disparition de Gottfried et de ses autres compagnons, Ein, elle, bout surtout de rage et veut déjà aller chercher sa vengeance sur Al. A l'heure où Tôya et Haito rejoignent les survivants en vue de la recherche de la "graine de réincarnation" et de l'affrontement contre la Forêt des Grands Hommes, tous vont alors devoir, avant tout, faire le point, réaffirmer leurs liens communs afin de consolider leur union...
Cet enjeu est un peu l'élément principal des cent premières pages de ce onzième volume, et il passe essentiellement par deux personnages qui doivent faire le point après s'être tout juste réveillées: Henri et Einstein. Ainsi, la situation est particulièrement rude pour Henri à son réveil, celle-ci ne pouvant que faire avec la mort de son cher Gottfried et de ses autres alliés, à l'exception de Mesmer. Se relèvera-t-elle de ce drame ? la réponse arrive par le biais d'un message que Gottfried et les autres lui ont laissé avant de mourir, et le résultat s'avère assez standard et rapide mais plutôt joli, voire touchant, d'autant qu'il permet d'évoquer un petit peu plus difficile condition des Revenants, qui ne laissent quasiment rien quand ils meurent. Quant à Ein, la haine en elle ne peut rien apporter de bond ans l'immédiat, puisqu'elle serait prête à foncer seule sur l'ennemi pour avoir sa revanche sur Al... Pourra-t-elle être raisonnée ? La solution se trouve précisément à travers Henri, personnage décidément au premier plan dans ce tome, et ce n'est donc pas pour rien qu'elle s'affiche sur la jaquette de celui-ci. Face à la rage d'Ein, Henri répond des choses intéressantes: ce que cache son apparente méfiance envers les humains, ou encore le besoin de trouver un moyen de récupérer Newton, si précieux pour Ein, que les ennemis utilisent contre sa volonté.
Une fois ces cas personnels réglés et l'union de nos héros consolidée, l'heure est alors venue pour tous de partir en quête de la graine, jsuqu'à se retrouver au beau milieu de l'océan, dans une petite deuxième moitié de volume où Mikihisa Konishi prend plutôt son temps, non sans offrir aussi quelques petites notes d'humour à base, entre autres, de mal de mer. Et si cette petite part comique n'apparaît pas toujours bien intégrée en cassant parfois un peu l'ambiance plus grave des enjeux, ce qui se profile au bout du tome s'avère vraiment prometteur, de par la nature et les pouvoir d'un nouveau groupe d'ennemis: le "Club des Arts", composée de Revenants de célèbres peintres que, mine de rien, on a plutôt hâte de découvrir plus en détails.
Il s'agit donc d'un tome sympathique, soignant assez certains personnages et sa phase de transition, afin de nous faire espérer de plus belle le meilleur pour la suite.
Cet enjeu est un peu l'élément principal des cent premières pages de ce onzième volume, et il passe essentiellement par deux personnages qui doivent faire le point après s'être tout juste réveillées: Henri et Einstein. Ainsi, la situation est particulièrement rude pour Henri à son réveil, celle-ci ne pouvant que faire avec la mort de son cher Gottfried et de ses autres alliés, à l'exception de Mesmer. Se relèvera-t-elle de ce drame ? la réponse arrive par le biais d'un message que Gottfried et les autres lui ont laissé avant de mourir, et le résultat s'avère assez standard et rapide mais plutôt joli, voire touchant, d'autant qu'il permet d'évoquer un petit peu plus difficile condition des Revenants, qui ne laissent quasiment rien quand ils meurent. Quant à Ein, la haine en elle ne peut rien apporter de bond ans l'immédiat, puisqu'elle serait prête à foncer seule sur l'ennemi pour avoir sa revanche sur Al... Pourra-t-elle être raisonnée ? La solution se trouve précisément à travers Henri, personnage décidément au premier plan dans ce tome, et ce n'est donc pas pour rien qu'elle s'affiche sur la jaquette de celui-ci. Face à la rage d'Ein, Henri répond des choses intéressantes: ce que cache son apparente méfiance envers les humains, ou encore le besoin de trouver un moyen de récupérer Newton, si précieux pour Ein, que les ennemis utilisent contre sa volonté.
Une fois ces cas personnels réglés et l'union de nos héros consolidée, l'heure est alors venue pour tous de partir en quête de la graine, jsuqu'à se retrouver au beau milieu de l'océan, dans une petite deuxième moitié de volume où Mikihisa Konishi prend plutôt son temps, non sans offrir aussi quelques petites notes d'humour à base, entre autres, de mal de mer. Et si cette petite part comique n'apparaît pas toujours bien intégrée en cassant parfois un peu l'ambiance plus grave des enjeux, ce qui se profile au bout du tome s'avère vraiment prometteur, de par la nature et les pouvoir d'un nouveau groupe d'ennemis: le "Club des Arts", composée de Revenants de célèbres peintres que, mine de rien, on a plutôt hâte de découvrir plus en détails.
Il s'agit donc d'un tome sympathique, soignant assez certains personnages et sa phase de transition, afin de nous faire espérer de plus belle le meilleur pour la suite.
07/12/2023 