Peridot Vol.5 - Actualité manga

Peridot Vol.5 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Septembre 2013

Alors que Kaede semble filer le parfait amour avec Shinobu, voila que Mahiru découvre la vérité : Shinobu est en réalité une fille, et semble utiliser Kaede dans un but bien précis... qui ne tarde pas à se dévoiler !

Petit rappel : à l'origine, Peridot se présentait comme un manga de baston saupoudré de fan-service, classique mais relativement efficace pour qui aime le genre. Par la suite, la série perdait peu à peu toute logique au profit du fan-service et d'humour au raz des pâquerettes, et au détriment de scènes de combat devenues inexistantes. Entamé dans le quatrième tome, l'arc sur Shinobu Fujizaki laissait entrevoir de nouveaux égarements... mais on ne s'attendait pas à une telle calamité.
Résumons donc : on a notre chère kendoka qui, toute cruchotte qu'elle est, découvre de façon extrêmement niaise l'amour en se retrouvant embobinée par un beau garçon qui est en réalité une fille et qui cache quelque chose. Ce quelque chose, c'est l'envie de Shinobu de quitter sa petite amie très possessive Hatsumi et qui tente donc de lui refiler une autre fille. Premier malaise : Kaede, bonne andouille, n'est qu'un objet qu'une fille envoie à une autre sans son consentement. Bonjour le scénario à la con.
Mais le plus problématique vient après : alors que Kaede se retrouve aux prises de Hatsumi, sur le point de se faire violer... Elle ne réagit pas !! Sous couvert de niaiserie totale, de méconnaissance profonde de l'amour, notre kendoka se fait piquer son arme sans réagir, se fait ligoter, se retrouve à poil, et... ne crie pas, ne fait rien, se contente de vaguement se demander ce qui lui arrive, le tout avec quelques notes d'humour dues à sa mièvrerie. Que... de... gné ? Vomissons tous en choeur.
S'en suit évidemment le petite dose de fan-service, qui adopte alors, du fait des circonstances, un mauvais goût extrême, avant que Mahiru ne débarque pour régler tout ça... sans baston, plutôt dans l'humour (c'est vrai, Kaede manque de se faire violer, c'est le bon moment pour faire dans l'humour), et de façon ultra expéditive. Et comme pour tenter de justifier tout ça, l'auteur nous balance une petite phrase vite fait sur la tolérance envers l'homosexualité. Pourquoi pas... mais pas après le bousin auquel on vient s'assister, car ça sonne vraiment faux.
Ah, et si vous en doutiez, Akira est plus inutile que jamais, puisqu'elle n'intervient même pas, hormis pour quelques notes d'humour débiles.

Après avoir touché le fond, le récit semble toutefois remonter un peu la pente avec le début de l'arc suivant, qui voit revenir dans la vie de Mahiru son seul ami d'enfance Tatsuya Kurota, autrefois faible, mais qui a bien changé puisqu'il fait de la boxe et est entouré de deux belle jeunes filles, Bianca et Rosso. Que veut-il à Mahiru ? Et que veulent ses deux acolytes ? On le découvre vaguement, au fil de petits combats basiques qui laissent entrevoir la force de ces trois nouveaux venus, ainsi que le côté pas très net de Tatsuya, qui semble prendre un plaisir fou à simplement donner des coups aux autres... C'est tout à fait banal, mais au moins, la série ne s'égare plus dans des choses aussi lamentable que l'arc précédent, et on se demande un tant soit peu comment la série va se boucler avec le prochain tome. Toutefois, attention aux moments de flashbacks amenés n'importe comment car sans aucune transition, et à quelques erreurs dans la traduction (on écrit "capoeira" et pas "capoera").


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs