Peace Hame Vol.2 : Critiques

Choisie par Konome, son amour de toujours malheureusement promise au président Sasugaki, pour réaliser l'album de photos "érotiques" annuel de l'université, Tamao a déjà largement goûté aux plaisirs de la chair avec nombre d'exquises étudiantes, et il n'est pas voué à s'arrêter là ! Celui qui, il y a peu, n'était encore qu'un timide kendoka puceau, a révélé des qualités insoupçonnées quand il s'agit de faire l'amour, et il peut continuer de parfaire ses dons avec nombre de demoiselles qui, désormais ne demandent pas mieux que de participer de leur plein gré à l'album, histoire d'avoir en plus un maximum de plaisir !

Mais il va de soi que, parmi toutes ces jeunes beautés, il y a toujours quelques éléments souhaitant poser un petit peu plus de problèmes en exploitant l'ingénieux système de défis afin de pimenter un peu plus les choses. Et ainsi, après l'idole élancée et aux jambes de rêve Sena et la gyaru bronzée et caractérielle Cardina dans le premier volume, deux nouvelles miss sont vouées à être plus mises à l'honneur dans ce deuxième et dernier tome. D'un côté, Tsubomi Honjômiya, cheerleader qui cache derrière son corps vertigineux et son énorme poitrine un goût très fort pour la domination (et c'est clairement elle la violente dominatrice, ses victimes masculines peuvent en témoigner ! ). Et de l'autre, Haru Mogami qui, derrière sa douceur totale, son allure juvénile et dodue et son tout petit gabarit, n'en reste pas moins la fille du chef d'un redoutable clan mafieux ! Deux filles pour deux ambiances, donc, et que notre héros devra conquérir en remportant leurs défis, pour un résultat assez fun et faisant efficacement monter l'attente avant le passage à l'acte: tandis que l'infiltration dans le repaire mafieux permet notamment à Tamao de montrer ses talents de kendoka, la partie de mahjong, bien qu'un peu trop longue et pas spécialement palpitante quand on ne connaît pas les règles de ce jeu, vaut particulièrement le coup pour la méthode de triche délicieusement débile et coquine de Tsubomi !

Tout ceci nous donne alors une première moitié de volume assez cool, toujours dotée de ce petit parfum fun, déjanté, déluré et décomplexé... mais cette atmosphère détendue est-elle vouée à durer ? A vrai dire non, car dès lors que se dévoilent les vrais plans de Sasugaki au sujet de l'album et que Tamao s'oppose à lui, le récit prend une tournure plus malsaine, qui ne plaira pas à tout le monde au vu des relations forcées collectives qui s'y déroulent, mais qui a au moins le mérite d'essayer pas mal d'autres choses. Et même si l'on regrettera un peu que les filles concernées, au-delà des scènes de sexe mettant très bien en valeur leurs charmes respectifs, n'aient pas droit à un petit peu plus d'attention (elles se font violer par plein de gars mais, une fois que c'est fini, n'en font aucun cas, ok), Shiwasu no Okina assure l'essentiel dans l'ultime bataille de son héros pour, peut-être, enfin obtenir celle qu'il aime plus que tout.

Enfin, visuellement, ça reste top en matière d'érotisme: le dessinateur conserve son don pour diversifier grandement ses héroïnes et pour jouer sur plein de petits fétiches pouvant découler de leurs charmes propres (pieds, gabarits/seins de dimensions très variables, jambes élancées, fesses charnues...), et s'applique toujours dans la diversité des pratiques et dans le plaisir mutuel, avec notamment pas mal de scènes détaillées où notre héros a à coeur de ne laisser aucune partie du corps des filles sans sa dose de plaisir.

A condition d'adhérer au changement de ton de la deuxième moitié du tome et à certains partis-pris visuels (Haru a beau être étudiante, elle a quand même un physique qui fait très juvénile, soyez-en avertis...), on prend donc facilement son pied au fil de ce dernier tome assez rondement mené, en plus d'être bien épais avec ses environ 300 pages. Voila qui a de quoi justifier la solide popularité de cet auteur, et donner envie de vite le retrouver dès la fin de ce mois de mai, toujours aux éditions Dynamite, avec l'ouvrage Nudist Beach !