Partners 2.0 Vol.4 : Critiques

Tomoka et Murata, nos deux amilis, commencent à se douter que certaines personnes de leur entourage (son collègue pour elle, sa boss pour lui) s'intéressent à eux, s'en font part... mais ce n'est certainement pas pour ça qu'ils vont changer quoi que ce soit à leur relation, et chaque nouvelle étape de ce volume en est un bon exemple !

En effet, chaque occasion reste bonne pour eux afin de passer simplement du bon temps ensemble. Côté jeux en ligne, ils n'hésitent pas à se vanner. Côté discussions, ils sont capables de parler de tout sans le moindre complexe, et compris de leurs techniques de masturbation, de leurs goûts en matière de vidéos porno ou de leurs jouets érotiques. Et côté sexe, évidemment, ils ne se font pas prier, une nouvelle fois, au fil de ce tome très érotique où ils jouent sur différents lieux, différents fantasmes, différents moyens de s'exciter, parfois de manière osée.

Et à l'arrivée, derrière le côté coquin qui reste agréable à l'oeil sous le dessin de Souryu, il se dégage toujours, de cette relation à part, beaucoup de complicité, de naturel, de respect aussi, pour un résultat qui reste frais et fun, d'autant plus que la traductrice Marie-Saskya Raynal s'applique toujours autant à mettre en valeur les réparties et bons mots de nos deux personnages principaux, et que le dessinateur joue efficacement sur ses angles de vue afin d'offrir des décors (les cadres intérieurs de l'appartement en particulier) et des ébats immersifs.

Et il n'y a pas forcément grand chose de plus à dire: hormis un petit rebondissement final plutôt gros concernant Tokuko (la collègue/assistante de Murata au travail), cette fois-ci rien ne vient spécialement troubler un minimum la relation franche et décomplexée de nos deux amilis. Il faudra quand même sûrement que Souryu, au bout d'un moment, ajoute réellement un petit peu plus de piment s'il ne veut pas lasser sur la longueur, mais dans l'immédiat on reste sur une lecture coquine très agréable, qui devrait continuer de plaire sans soucis à celles et ceux qui ont accroché aux précédents volumes.

Notons enfin qu'après environ 160 pages, on a droit à une grosse vingtaines de pages bonus proposant quelques situations supplémentaires entre Murata et Tomoka, le tout étant dans la droite lignée du récit principal en terme d'ambiance.