Parfait Tic Vol.21 : Critiques

« Le futur finit toujours... par devenir le présent... »

Fûko n'a jamais été aussi proche du moment où elle perdra un des deux cousins, qu'elle aime tant. Malgré la peine qui la ronge, et surtout, la peur de ne plus faire partie de la vie d'un des deux cousins Shinpo, Fûko essaie de garder la tête haute, en épargnant aussi bien à ses amies, qu'à sa famille, qu'à ses bien-aimés, ses pleurs et les éventuels caprices qu'elle aurait été, dans le passé, capable de faire. On ne peut toutefois pas nier le fait que Fûko pleure énormément dans ce volume (l'illustration de la jaquette étant un témoin flagrant des torrents de larmes qu'elle versera du début à la fin du volume!). Mais la jeune fille garde ses larmes pour elle et tente de se montrer forte aux yeux de tous. Manifestement, l'héroïne de Nagamu Nanaji a mûri, même si elle reste une adolescente fragile, en proie à des sentiments qu'elle ne peut maîtriser. Elle veut épargner sa tristesse aux cousins Shinpo, et souhaite qu'ils gardent en mémoire son sourire et sa joie de vivre. Fûko, malgré son angoisse, reste mignonne ; plus encore qu'habituellement, attirant désormais la protection morale de tous. Ses amies gardent un œil sur elle, et Daiya et Ichi se demandent de quoi son lendemain sera fait. Car la vie rattrape ce trio amoureux, qui ne pensait pas voir arriver les responsabilités si tôt, et se voyait vivre encore quelques années paisibles, avec pour seuls tracas les bêtises des uns et des autres.

La fin est proche, et c'est avec impatience que l'on veut lire le dernier volume. Déjà ici, Daiya et Ichi semblent avoir pris leur décision. Mais en un seul volume, la donne peut changer. Dans tous les cas, au vu de l'intensité de ce vingt-et-unième volume, nous ne doutons en aucun cas de la qualité du dernier !