Parfait Tic Vol.18 - Actualité manga

Parfait Tic Vol.18 : Critiques

Parfait Tic

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 04 Mai 2012

“Je porte de mystérieuses lunettes invisibles qui me font voir… cette fille comme la plus mignonne de toutes!”

Ce dix-huitième volume de Parfait Tic !ressemble à ces shôjos qu’on lit par habitude, et non plus par goût. Malheureusement, dès les premières pages, on se doute exactement de la tournure des choses, et l’on ne se trompe jamais. L’action est centrée sur les deux couples formés par Fûko et Daiya, et Akio et Iso’tchi. Tous les quatre profitent de la fin des examens pour se retrouver, et surtout, passer une nuit ensemble. Chacun veut rester un maximum de temps avec la personne qu’il aime, bien entendu. Et malgré certaines craintes, tout se passe à merveille. Le stress de Fûko est ici on ne peut plus agaçant. Alors que l’héroïne a toujours été mignonne, attendrissante et drôle, la voilà trop niaise et surtout, beaucoup trop prévisible. Au lieu de profiter du moment présent, elle passe son temps à s’inquiéter, à avoir peur de quoique que ce soit, et finalement, finit même par gâcher notre plaisir de lecture. De plus, lorsque Daiya lui offre son cadeau pour le White Day, la jeune fille a une réaction si exagérée, et des pensées si ridicules qu’on en finit parfois par rire intérieurement. Dans les déceptions, on peut également ajouter la présence, très courte, mais tout de même là, de la greffière Kagechika, qui s’efforce encore de ressembler à Fûko pour plaire à Ichi. La scène dans laquelle elle apparaît est si inutile que l’on se demande pour quelle raison ce personnage est encore présent dans la série.
Malgré cette mauvaise surprise, Nagamu Nanaji réussit à apporter son coup de théâtre dans les dernières pages. On aurait bien évidemment préféré qu’il arrive avant, afin de profiter davantage d’une situation qui se complique plutôt que de se laisser se perdre dans des débordements affectifs inutiles.

Finalement, ce dix-huitième volume nous laisse un goût amer, la sensation désagréable de ne pas avoir lu du Nagamu Nanaji, d’habitude fort en rebondissements. Espérons maintenant que le volume suivant sera bien meilleur, à la hauteur des précédents, et surtout, que la série se terminera en beauté.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs